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L'Ombre hait la Lumière
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25 septembre 2006

World Trade Center, le film catastrophe... - Review

- World Trade Center -

WTC11 septembre 2001. Une chaleur étouffante règne dès le lever du jour dans les rues de New York. Will Jimeno, du Port Authority Police Department, se demande s'il ne va pas prendre un jour de congé pour s'adonner à la chasse à l'arc. Il choisit finalement de se rendre au travail et rejoint le sergent John McLoughlin, alors que celui-ci et ses collègues du PAPD commencent leur tournée quotidienne dans les rues de Manhattan. Une journée banale qui commence comme tant d'autres...

Sitôt l'alerte donnée, cinq policiers, dont John McLoughlin et Will Jimeno, se rendent au World Trade Center et s'introduisent dans les Tours jumelles. McLoughlin et Jimeno survivent par miracle à l'effondrement des gratte-ciel. Ils se retrouvent piégés sous plusieurs tonnes de béton, de charpentes métalliques tordues, de verre et de gravats...

Producteur : Michael Shamberg, Moritz Borman, Debra Hill, Stacey Sher, Oliver Stone, Moritz Borman. Scénariste : Andrea Berloff : Réalisateur : Oliver Stone

Acteurs : John McLoughlin : Nicolas Cage, William J. Jimeno :Michael Pena, Donna McLoughlin : Maria Bello, Allison Jimeno : Maggie Gyllenhaal, J.J. McLoughlin : Anthony Piccininni, Caitlin McLoughlin : Morgan Flynn, Erin McLoughlin : Alexa Gerasimovich, Steven McLoughlin : Connor Paolo, l'nspecteur Fields : Jude Ciccolella, Dominick Pezzulo : Jay Hernandez, Antonio Rodrigues : Armando Riesco, Judy Jonas : Donna Murphy, Lynne : Patti D'Arbanville, Jerry : Brad William Henke, Karen, soeur de Will : Lucia Brawley, Pat McLoughlin : Wass M. Stevens, Dave Thomas, sergent des Marines : William Mapother.

Souvenez-vous, c’était le 11 septembre 2001.

Tout le monde se souvient de ce qu’il faisait ce jour là. Tout le monde se rappelle de ces images effroyables, de ces deux avions pénétrant dans les tours, de ces pauvres hères se jetant dans le vide pour ne pas finir brûlé dans d’atroces souffrances. Tous se souviennent avoir pensé : ça y est, c’est la guerre...

worldtradecenterpubdOliver Stone, réalisateur de "Platoon", "Né un quatre Juillet", "Entre ciel et terre", décida d’en narrer le fil des événements. On pouvait s’attendre à y retrouver sa verve habituelle à travers cette mise en images de la mésaventure de ses deux survivants bien réels que sont John MacLoughlin et William Jimeno. On pouvait s’attendre à ce qu’il en profite pour, une fois de plus, analyser, autopsier les mentalités de son pays et en faire un portrait incisif.

Que nenni ! Stone n’est pas Verhoeven (Ni Michael Moore... Dommage, le film aurait été beaucoup plus marrant...), et malheureusement, il nous le prouve. La déception est à la hauteur de l’évènement cinématographique que le film aurait pu constituer.

Le réalisateur de "JFK", de "Nixon", loin de porter un point de vue sur ses frèles petites épaules, s’en tient à décrire le calvaire des deux hommes, coincés sous leurs décombres, et aux réactions de son entourage qui attend de savoir s’ils sont vivants. Le tout, finalement au détriment des 2750 autres victimes du World Trade Center qui ont pourtant lutté pour survivre, et dont l'histoire étaient pourtant instantanément cinématographique et dramatique.

worldtradecenterpubrEt pourtant, les vingt premières minutes nous laissaient entrevoir un excellent film. Il débute par un carton qui nous assure que les faits montrés dans le film sont réels (ce qui, de l’aveu du réalisateur lui-même, n’est pas tout à fait vrai), puis par la présentation des différents protagonistes du film. McLoughlin et Jimeno, se levant comme tous les autres matins, la petite vie de tous les jours des uns et des autres, les discussions dans le métro, et le tout entrecoupée par des plans des tours jumelles, fièrement dressées dans le ciel de New York.

La reconstitution est impeccable, implacable, fascinante.

Jusqu’au premier « bang », perçu partout dans la pomme.

« La journée risque d’être longue », dira l’un des policiers, présent dans la tour numéro 2. Les informations se contredisent : un avion a heurté le WTC, puis deux, puis un, puis Israël est « rayée de la carte », etc. Les policiers eux-mêmes ne savent pas, ne comprennent pas, ce qui se passe. Mais courageux comme ils pouvaient l'être (je dis ça sans ironie) ils y vont quand même. La reconstitution des buildings en feux, la description des victimes s’échappant de l’enfer touchent au plus juste. Nous sommes dans un documentaire.

Tout est bon... Qui finira mal.

marine_infirmierLa première tour s’écroule au bout d’une vingtaine de minutes, dans une séquence courte mais littéralement apocalyptique. Vous ne saurez donc rien de l’odyssée des survivants, dans les bâtiments.

Le metteur en scène préfère s’attacher à l’histoire des survivants coincés sous les décombres, à celle de leurs épouses, qui attendent de savoir si leurs maris ont survécu, et enfin aux faits et geste du marine qui les sauvera.

Stone, pour justifier cette approche du sujet, explique qu’il n’a pas souhaité montrer ce qui se passait dans les tours « par respect pour les familles et parce que l’évènement est encore trop frais ». Pourtant, c’est bel et bien cette volonté qui entraînera l’effondrement du film, à l’image des deux buildings. Soutenu par un scénario aux dialogues plus que discutables, sinon carrément kitchs (« J’ai vu Jésus : il me tendait une bouteille d’eau, je ne l’ai pas saisi... » aussitôt suivi de « je me souviens quand je regardais Starsky et Hutch » !! Bel enchaînement... quoique d'un autre côté, certes, les héros sont des Américains de la classe moyenne, pas des philosophes façon "Platon"), le réalisateur nous fait subir cliché après cliché et bondieuserie après bondieuserie, nous cite, dans ses dialogues, le métrage "à armes égales" (Ridley Scott - 1998 - film "d'entraînement" avec Demi Moore dont les relents étaient déjà plutôt douteux - et je ne parle pas du fameux "suce moi la bite", la grande réplique de la miss... réplique totalement Z mais - rééllement - hilarante de n'importe quoi) sans avoir le courage d’adopter le moindre point de vue critique, la moindre réflexion sur la nature, le fond, les causes ou les conséquences à venir de l’attentat. Or en l’absence de point de vue personnel (élément qui caractérise tout cinéma qui se respecte), autre qu’un patriotisme sans recul, le spectateur se retrouve avec un film sans personnalité sur les bras. De plus, les dialogues et cette même volonté de montrer le moins possible les tours finit par séparer l'évènement-titre de la mésaventure que subit les deux policiers. Le résultat? Pour tout ce qui concerne les séquences relatives à leur emprisonnement dans les décombres, le film finit par donner l'impression d'être hors sujet et ce qui arrive à MacLouglhin et Jimeno pourrait se passer n'importe où lors de n'importe quelle autre catastrophe lambda (et le 11/09 est tout sauf "lambda" - sans oublier ce drame est précisemment du thème du film), ce qui ne serait assurément pas arrivé si le réalisateur s'était concentré sur les évènements se déroulant à l'intérieur des tours. Ce parti-pris est d'autant plus dommage, en fait, qu'un autre survivant, un pompier, cette fois, a vécu à la fois le calvaire de l'enterrement sous les décombres et celui d'avoir vécu ce qui se passait à l'intérieur du WTC. Quant à savoir si vraiment raconter l'attentat et les évènements qui s'ensuivent dans les buildings était trop tôt pour les familles - comme le pense Stone - ou potentiellement trop politiquement incorrect... le débat est ouvert et chacun aura son propre avis. Oliver Stone, lui, a fait son choix. L'autre problème, enfin,  réside dans son concept. Si l'on excepte tous les autres défauts du film, le fait d'avoir choisi de raconter l'histoire de deux survivants bien réels, dont on connait dès le départ le destin (la prod' l'a précisé mille et une fois lors de la promo du film) induit un désamorçage immédiat de tout suspens. Le réalisme, l'aspect documentaire étant à son tour déchu par la réalisation plombée et le propos sous-jascent du réalisateur, on peut déjà dire "au temps pour le film et les spectateurs". On pourrait arguer que le but de World Trade Center n'est pas de faire du "cinéma", mais du documentaire à destination des générations à venir. Sauf que le traitement réservé au réalisme et la représentation caricaturale de certains personnages démolissent d'eux-mêmes cet argument. Dommage car, visuellement, le film - au moins dans ses vingt premières minutes - se tient remarquablement bien.

Dieu sauvera l’Amérique...

worldtradecenterpubkLe Sergent-chef Dave Kearnes nous est d’abord présenté comme un simple civil assis - en transe, devrais-je dire - dans une église. Tandis que le prêtre qui l’accompagne lui demande de rester, l’ancien marine répond que Dieu lui a donné une mission : il doit se rendre à NYC pour sauver les survivants (entre temps, sans doute pas trop pressé, il fera un break chez le coiffeur pour se faire raser la tête, à la militaire... Lourd, le symbole, lourd, M'sieur Stone). Le tout est suivi d’un plan bien appuyé, face à l’homme, de la croix dans la paroisse. Le personnage est tellement caricatural, totalement illuminé (même son regard...), qu’on pourrait y voir une critique à l’encontre d’une certaine Amérique et des conséquences de la catastrophe (après tout, l'un des sauveteurs lui balance qu'il "a pêté les plomb"). Mais le seul fait de voir les personnages principaux prier tous les quart d’heure, de découvrir que l’un d’eux, au bout du rouleau, aperçoit le « Christ » à deux reprises (une révélation !!) désamorce non seulement d’emblée toute critique potentielle, toute analyse et tout recul. Les mêmes personnages sont tellement filmés au premier degré qu'on a des difficultés à y voir de l'ironie, et ce même en connaissant Stone. Et le réalisateur souligne bien, à la fin du film, que le même homme ("va falloir venger ça", qu'il dit, dans le film, "au cas où vous n'auriez pas remarqué, nous sommes en guerre", remarque-t-il aussi...) aussitôt après les évènements, s'en alla s'engager pour de bon - en bon héros qu'il est - dans la seconde guerre USA/Irak.

Le film n'offre aucun point de vue contradictoire. Il apparaît propagandiste, transparent dans sa démarche, notamment avec ce fameux soldat Kearnes déambulant dans les ruines. L’un des sauveteur, marine lui aussi , lui demande son nom. L’autre répond « Je suis le sergent chef Dave Kearnes ». « Vous n’avez pas plus court ? » Et l’autre : « Appelez-moi Sergent chef »... On a presque l’impression – surtout que le marine est vêtu en militaire – qu’il y a une autre sorte de symbole : celui du soldat prêt à sauver les civils des attaques des terroristes. Et cette métaphore, volontaire ou non, dénature le film, puisqu’en ces instants, le vrai héros semble être le militaire religieux... ce qui parait de mauvais goût et fichtrement déplacé au vu du sujet du film : la catastrophe elle-même et le calvaire des survivants. Le métrage semble donc répondre au fanatisme par un autre fanatisme. Inquiétante dérive...

worldtradecenterpubeStone nous offre le travail (le métier des « héros »), la famille (les deux femmes sont enceintes), et la patrie (Dieu bénisse l’Amérique). Il nous offre un double discourt, à la fois religieux et simpliste : le pays a subit le pire, mais uni par le malheur, derrière la bannière étoilée, il en fera ressortir le meilleur.

Le metteur en scène aurait pu montrer – s’il avait voulu garder un oeil critique sur l’attentat et tout ce qui s’est passé autour – la toute première réaction du président Bush, à l’annonce de l’évènement (à l’école maternelle). Il n’en fera rien et bien au contraire, nous aurons droit à un bel extrait bien patriotique du président exhortant le peuple à s’unir contre l’axe du mal...

On peut aussi citer le cas du fils de MacLoughlin qui accuse sa mère de laisser tomber son père, simplement parce que, désespérée, elle attend des nouvelles ou parce que, carrément, elle se fiche(rait) de la destinée de son homme. Etant donné l’orientation du film, on peut légitimement se demander si ce n’est pas ici une façon de prôner une politique interventionnisme face un immobilisme politique. Un symbole ? Celui de la guerre préventive ? Peut-être. Peut-être pas. Le métrage n’en est pas exempt de lourdes métaphores, certaines aussi lourdes que les gravas du WTC : pour exemple, cette séquence de la libération de MacLoughlin, sauvé par ses prières, qui semble alors tout simplement sortir d’une tombe.

michael_penaLe film en fait tellement des tonnes, que l’on finit vite par s’en lasser. Au bout du compte, on finit même par ne plus rien ressentir pour les victimes – un comble ! La nature de l’histoire et la réalisation de Stone, ici particulièrement plate, lisse, sans le moindre mouvement de caméra, n’arrangent certes pas les choses. Le tout, véhiculant des idées puantes, ne donnent qu’une envie : fuir la salle, avec une grosse, très grosse déception d’avoir payé sa place.

Stone, avec son iconographie pieuse, son soldat sauveteur, déjà prêt pour l’Irak, non seulement rate son sujet, mais en plus, le transforme en grotesque défense des idéaux du gouvernement américain actuel. Il suffit de comparer les soldats désabusés de Platoon à celui du film pour comprendre que le bonhomme a changé. Et il déçoit, aucun doute là-dessus. Les Américains eux-mêmes ne s’y sont pas trompés : le film est un semi-échec aux USA, et il semble bien être aussi un ratage critique auprès du monde entier... (du moins si j'en crois la majorité des critiques que j'ai vu sur le web). Pour une fois, c’est indéniable, le métrage est un nanar écoeurant.

Mais pourquoi ?

WTC2Outre sa décision de ne pas affronter son sujet de l’intérieur, c’est tout juste s’il ose nous montrer les tours de près (pourtant impressionnantes de réalisme). Du reste, le spectateur ne verra pas non plus l'attentat lui-même (le metteur aura sans doute jugé - assez justement, cette fois - que le monde les a déjà assez vues. Ou alors, tout simplement, dans la réalité, MacLoughlin et Jimeno n'ont effectivement pas vu l'attaque et Stone, s'étant fixé sur leurs seuls points de vue, ne l'a alors pas montrée). À l’inverse, il préfère brosser l’Américain moyen dans le sens du poil. Deux conclusions possibles : le réalisateur n’a pas eu le courage d’aller au bout de son projet, craignant sans doute les réactions épidermiques face à un sujet dont l’actualité reste encore trop sensible. Le résultat : au lieu de procéder à une dissection en bonne et due forme, il se plonge dans les clichés les plus détestables. Ou bien, pire encore, il croit sa vision de l’évènement, ce qui est beaucoup plus effrayant de la part d’un réalisateur de cette trempe. Dans les deux cas, Stone aurait mieux fait de ne pas réaliser ce film. Je dois dire, personnellement, que tout cela m'étonne. Je me suis laissé entendre que Stone serait anti-Bush et anti-religion, de surcroît. En voyant le résultat, j'ai d'autant plus de mal à comprendre ce qu'il voulait faire. Si le personnage du marine, par exemple (bien qu'il existe et qu'il soit effectivement tel qu'il est décrit), est une manière de critiquer une certaine Amérique, la façon dont il est filmé laisse planer le sentiment contraire et dans ce cas : ratage. Si Stone s'est simplement attaché à décrire le personnage tel quel, sans ajouter son propre point de vue de cinéaste (avec la lourde responsabilité que ça incombe - au vu de l'appréciation qu'ont les Américains de la religion, actuellement), alors, là encore : ratage (pas de point de vue, donc... bon, c'est un vieux débat. Mais ajouté à ses idées personnelles sur la question, le non apport de point de vue est ici étonnamment surprenant). Idem pour les apparitions du Christ, retranscrit telles quelles, sans réflexion, sans la moindre ironie et sans même laisser planer le moindre doute sur la véracité de l'apparition, qui aurait pu être décrit comme n'étant simplement qu'une hallucination dûe à la soif, la fatigue et l'environnement. Seulement voilà, tout est présenté au premier degré et le film coince.

18656506De par son discours, tel qu'il m'apparait, le film, loin de rendre hommage aux victimes, en dénature donc l’abominable évènement, et le salit en le politisant  - même si c'est involontaire (la question reste ouverte) - dans la lignée des idées du gouvernement Bush. Allez voir Vol 93 si vous voulez, mais surtout, SURTOUT pas World Trade Center. Car le 11 septembre aura fait une autre victime : Un certain réalisateur du nom d’Oliver Stone. Le roi est mort. Vive le roi.

PS. Le nom de (tristement feu) Debra Hill à la production pourra surprendre : la femme de cette vieille carne contestataire de Carpenter, productrice de son ex mari, lequel avait en son temps réalisé un certain « New-york 1997 » dans lequel... Un avion percutait le WTC. Le même Carpenter avait réalisé sa suite, LA 2013, lequel mettait en scène un président... fanatique religieux dans un pays d’extrême droite. Quand l’Histoire imite l’art...

Je laisse, en plus deux liens supplémentaires. Le premier, celui du figaro, offre de nombreuses explications quand à l'orientation du film : http://www.lefigaro.fr/culture/20060809.FIG000000123_world_trade_center_sage_sortie_aux_etats_unis.html

Le second, celui de DvDrama, écrit par Arnaud Bordas (ex très bon journaliste de mad movies) présente une critique en totale opposition avec ma propre analyse du film :

http://www.dvdrama.com/excessif/news.php?16400&page=1

Je laisse, enfin, une interview de Stone et des deux survivants, tout droit issu du site cinémovies :

http://www.cinemovies.fr/news_fiche.php?IDtitreactu=3603

Chacun choisira son camp, bien sûr.

Note : 0/10

(Sans pitié ! Et encore, j'ai failli lui coller un chiffre négatif... genre -20/10 pour son mauvais goût!)

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Commentaires
S
bon, déjà je sais que ce n'est pas toi!! Hihihihi, je croyais que c'était un autre de tes sites... je suis paumé, moi, comme tu le vois
N
Bof Patch' ne m'a jamais précisé si il allait sur le forum de Mad alors tu peut toujours essayer de lui tirer les ver(re)s du nez... :)
S
Ouais, pour ce film, en tout cas, c'est ce que je me suis dit (et pourtant, peut-être contrairement à toi, j'aime plusieurs de ses films). Mais là... Beuaaaaaaarkkkkk!!!<br /> <br /> Pendant que je te tiens, je suis allez sur ton blog, plusieurs fois... quel est ton pseudo, sur le site de mad ? Lol. Nio? Quelqu'un d'autres? Juste pour me situer. :-))
P
Non, Stone n'est pas Verhoeven, mais tout simplement l'un des plus mauvais cinéastes en activité!<br /> (et l'un des plus putassiers, en outre!)
S
Ne t'inquiète pas trop pour les réactions... Tout le monde n'est pas à même de reconnaitre le sarcasme, l'humour noir ou la critique quand il le frape à sa porte... (Et pourtant, dans ton scenario, le propos me parait clair! Et ce même en connaissant ta religion). Regarde Munich (qu'il faudra que je chronique prochainement...) : Spielberg a été traité d'antisémite pour ce film... Spielberg! Lui qui est lui-même juif et qui a réalisé la liste de Shindler! Donc ne t'inquiète pas et le cas échéant, tu expliqueras le propos de ton texte au prof. Ca lui ouvrira les yeux. Ah le politiquement correct... certains en viennent à tout prendre au premier degré. Quand à tes proches, peut-être s'inquiète-t-il simplement des réactions que pourraient soulever ton scenario. Perso, étant donné que, comme tu le sais, je critique assez sévèrement les religions au travers de mes nouvelles, j'en suis venu à penser que tout en ménageant un minimum les sensibilité (sans jamais sacrifier le fond), il faut se faire à l'idée qu'il y aura toujours quelqu'un pour 1/ne pas aimer ce que tu fais (c'est normal : tous les goûts sont dans la nature), que 2/te donner des leçons (parfois à juste titre, parfois non... sachant qu'à terme, tu dois rester le seul décideur), et que 3/il faut savoir faire avec tout ce beau monde sans sacrifier ton âme au passage. Tant que tu sais ce que toi tu dis, tant que tu es capable de défendre ton travail tout en étant tout autant capable de l'améliorer quand il le faut, tant que tu sais défendre tes idées (aussi politiquement incorrectes puisse-t-elle éventuellement être) tout en les assumant à 100%, le reste n'a pas t'importance. Car quoi que tu fasses, que ce soit bon ou mauvais (et tu ne seras jamais LE meilleur - faut laisser ces conneries à tous les Dantec du monde), y aura toujours quelqu'un pour ne pas être d'accord. L'essentiel est de le faire avec le coeur et l'âme. Le reste, si les critiques sont justes et intéressantes, eh bien, tu pourras toujours corriger... Car il faut aussi rester à l'écoute d'autrui et choper les bonnes idées ou les bons conseils quand ils te tombent dessus, bien sûr.
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