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L'Ombre hait la Lumière
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16 avril 2006

La saga HALO

-HALO-

Genre : FPS
Thème : Futuriste
Développeur : Bungie Software
Editeur : Microsoft Games
Evaluation PEGI : 16 ans et plus
Nombre de joueurs en multi : 1 à 4 (écran splitté ou Link)
Site officiel : http://www.microsoft.com/games/halo

http://www.gamekult.com/finances/contacts/C000000064

halo2.1 Le 15 septembre 2001, aux USA, sortait le jeu Halo, réalisé par Bungie. Le soft, un FPS (First Person Shooter), allait marquer les esprits grâce à un scenario digne des films hollywoodiens et réalisation qui allait de paire. La Xbox venait d'apparaitre sur le marché et Bungie, l'éditeur, allait tirer son épingle du jeu en proposant un soft immédiatement immersif.

Halo se distinguait de n'importe quelle autre FPS grâce à un gameplay novateur : en plus de la possibilité de conduire de nombreux véhicules sur d'immenses terrains de batailles, il alliait les phases de suspens aux combats à grande échelle. Particulièrement jouable, il bénéficiait de surcroît d'une durée de vie conséquente.

Halo, kesako?

Nous sommes en 2525. Suite à une série de déséquilibres politiques au sein des colonies humaines réparties dans la galaxie, l'UNSC (la marine = le CSNU) a créé une nouvelle sorte de combatttants : les Spartans. Hommes et femmes génétiquement modifiés, et revêtus d'une armure MJONLIR. Leurs missions seront interrompues par l'attaque impromptue d'une alliance de plusieurs races extraterrestres, les Covenants, sur la colonie d'Harvest. Il n'y eut aucun survivant.

La guerre était déclarée.

halo Année 2552. Vingt-sept ans ont passé. L'humanité est en train de perdre le conflit. Les superguerriers Spartans enchaînent les victoires mais sont trop peu nombreux pour gagner la guerre. Les Covenants, composés des Elites, des grunts (les grognards), des Jackals, des hunters (sorte d'ET blindés), des brutes et de leurs têtes pensantes, les Prophètes, gagnent du terrain dans toute la galaxie. La seule protection pour la Terre est le protocole Cole, ordre reçu par tous les commandant de l'UNSC de détruire toutes les données relatives à l'emplacement de la Terre et si nécessaire de s'autodétruire. Les Covenants décident soudain d'attaquer Reach, monde militaire, colonie peuplée entre autres des seules unités Spartans... Un seul bâtiment en réchappera : le Pillar of Autumn, avec à son bord le dernier spartan (du moins selon le jeu, car dans les romans*, nous apprendrons qu'il y a en réalité de nombreux survivants Spartans) : John 117. Avec lui, se trouvent le capitaine Jacob Keyes et Cortana, l'intelligence artificielle conçue spécialement pour 117. Le Pillar était en cours d'affretement pour une mission destinée à capturer un croiseur ennemi transportant des Prophètes. Ils n'en auront pas le temps : le Pillar, ses divisions armées et les personnages principaux devront fuir, laissant Reach à son sort. Sautant dans l'Hyperespace, suivant la même trajectoire que l'un des croiseurs Covenants, ils découvriront Halo...

Halo...

Son vent divin balaiera l'Univers...

Halo est un anneau-monde de 10 000 kilomètres de diamètre, bâti par les Forunners - sortes de "grands Anciens", dans un lointain passé. Objet d'un culte religieux pour les Covenants, il est supposé leur permettre l'accomplissement du "grand voyage". Les soldats de l'UNSC, soudain assaillis par les troupes Covenants, suivant le protocole Cole, sont obligés d'abandonner le Pillar of Autumn. Le vaisseau, piloté par Keyes, doit s'écraser sur l'Anneau-monde. La résistance s'organise. Le Masterchief - John Spartan 117 - se devra d'abord de retrouver les survivants, puis de libérer le Capitaine Keyes avant de pouvoir commencer la contre-offensive. Ils découvriront alors les secrets d'Halo.

Loin de n'être qu'un gigantesque artefact inoffensif, c'est à la fois une arme et une prison. Pas n'importe laquelle, puisqu'elle renferme une autre race extraterrestre, les Floods, qui, de nature parasitaires, se développent sur les corps comme une maladie et sautent sur tout ce qui bouge dans le but de tout ravager. Les Forunners les avaient enfermés dans Halo et avaient conçu l'anneau-monde comme étant le seul rempart contre le danger qu'ils représentaient : l'artefact peut lançer une impulsion, sur une distance de 25 000 années-lumières, capable de tuer les espèces disposant d'assez de biomasses pour être parasitées par les Floods. Humains, Covenants, tous peuvent être détruits par Halo, comme l'ont été autrefois les Forunners eux-mêmes...

Or l'anneau-monde fait l'objet d'un culte particulier pour les Covenants : celui du "grand voyage". Déclencher Halo, c'est permettre ce "grand voyage". Les E.T. connaissent Halo mais en ignore la nature.

C'est alors que, accidentellement, Keyes libère les floods et l'espèce envahit progressivement Halo, s'attaquant à la fois aux humains et aux Covenants.

La seule solution restera au final d'utiliser les moteurs du Pillar Of Autumn pour détruire l'anneau.

La saga Halo, fer de lance de la console de Microsoft a été conçue en tant une trilogie en devenir.

La suite, Halo 2, sortira finalement le 9 novembre 2004.

sc04small Halo 2 poursuit donc l'histoire sur la même lancée : encore mieux réalisé, mais sans doute aussi plus scripté, il débute sur la station de guerre "Le Caire", en orbite autour de la Terre. Le Pillar Of Autumn n'existe plus, détruit avec Halo, et Jacob Keyes est mort. Les seuls survivants sont le masterchief lui-même, Cortana et le sergent Johnson. Au moment où commence l'histoire, John 117, Johnson (personnage remarquablement proche d'un autre sergent, vu dans Aliens, de james Cameron...), et Miranda Keyes, la fille du capitaine mort sur Halo, sont appellés à recevoir une décoration pour leurs actions militaires sur l'anneau-monde. Soudain, la flotte Covenant, avec à leur tête, le Prophète du Regret, entre dans le périmètre du système solaire... Les vaisseaux de la flotte de l'UNSC et les stations de guerre se préparent. Les Covenants, après avoir envahi et saboté plusieurs stations de défense, réussissent à atterrir sur Terre. Il faudra alors les combattre dans la ville de New-Mombassa...

Les Covenants, mis à mal, finiront par devoir fuir la Terre. Miranda Keyes, John 117, Johnson et tout un équipage de soldats, à bord du croiseur "In Amber Clad", doivent poursuivre la flotte ennemie tandis qu'elle "saute" en plein centre-ville, provoquant ainsi une détonation nucléaire et l'anéantissement complet de New-Mombassa... A l'arrivée, ils découvriront... un autre Halo.

fond_halo2_2_800_600 Pendant ce temps-là, au sein de l'alliance Covenant, la crise politique couve...

Alors que dans le premier épisode, les Covenants ne nous étaient présentés que très superficiellement, nous avons l'occasion de les découvrir dans le détail, dans le deuxième opus, via le point de vue d'un nouveau personnage : l'Arbiter, sorte d'alter ego E.T. de John 117. Celui-ci sera chargé d'éliminer un opposant politique, puis de récupérer l'index - la clé permettant la mise à feu d'Halo. Ils y aura un accroc en la personne de 343 Guilty Spark, l'IA admninistratrice du premier Halo... ayant survécu dans les ruines du premier anneau-monde. Ce dernier révèlera à certains (dont l'Arbiter) qu'Halo n'est pas qu'un simple objet de culte... Pire encore, les Prophètes décident de se débarrasser des Elites qui les avaient protégés durant des millénaires, au profit des Brutes (sortes de gros singes fanatiques, adeptes du plaquage violent qui fait mal...). La révolte et la guerre civile éclatent à bord de Grande-Bonté, la cité sainte des Covenants en orbite autour du second Halo. Les Floods, menés par le "Fossoyeur" (sorte de pieuvre), en profite pour envahir la station - en volant le In Amber Clad - et en tuant les survivants. Au final, sur le second Halo, l'Arbiter et les Elites, trahis, rejoindront les troupes humaines dans leurs combats contre les Prophètes. John 117 s'échapera de justesse de la ville sainte, rattrapant le dernier grand prophète, parti pour détruire la Terre à bord d'un antique vaisseau forunner qui servait à alimenter la cité en énergie.

Cortana, pour sa part, restera sur Grande Bonté pour - de nouveau - utiliser les moteur du croiseur terrien et faire sauter la ville Covenant.

En vain : Elle sera prise par le Fossoyeur avant d'avoir pu agir.

Les floods sont donc désormais bel et bien libres d'aller où bon leur semble.

Au terme de l'histoire, après que les prophètes aient été éliminés par le Spartan 117 et que la mise à feu d'Halo, voulue par les brutes, aient été interrompue par Miranda Keyes, Johnson et l'Arbiter, nous aurons droit à une révélation-surprise qui nous entrainera tout droit sur une fin ouverte sur le prochain Halo, à paraitre sur la Xbox 2 : Il y a de nombreux Halo dans tous l'univers, et ils sont administrés à partir d'une autre type de station : "l'Arche".

Pour en savoir plus sur la saga Halo, son histoire et sur Bungie :

http://www.dvdcritiques.com/critiques/dvd_visu.aspx?dvd=2688

http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.bungie.net/&prev=/search%3Fq%3Dhalo%26hl%3Dfr%26lr%3D

http://www.gamekult.com/tout/forum/lire_250302.html

me0000131685_2 Halo et Halo 2 font partie de cette race de jeux qui emmènent le média vidéoludique vers le cinéma fantastique. Halo 2 va même plus loin, puisque les phases d'animatiques sont littérallement construites comme de minis court-métrages d'animation, utilisant la lumière, les effets, les angles de prises de vues et des dialogues dignes de films à grands spectacles. Autre signe qui ne trompe pas : de nombreux acteurs connus participent au doublage US. Ainsi, nous avons au Casting d'Halo 2, Ron Perlman, Robert Davi, Keith David, Miguel Ferrer, Kevin richardson, Michael Wincott... (excusez du peu...). Sur ce plan , les jeux de la jeune saga ne sont pas uniques : il suffit de voir la distibution du dernier GTA pour s'en convaincre (Ice-T, Samuel Jackson, feu Chris Penn...). D'autre part, comme nombre de trilogies cinématographiques, nous avons une introduction (Halo 1) et un épisode intermédiaire (Halo 2) développant son univers et distillant son petit lot de surprises et de retournements de situations, en plus d'une fin ouverte. En principe, avec Halo 3, nous en aurons la conclusion.

Enfin, comme les séries Star Wars, Matrix, le Seigneur des anneaux, Mad Max, etc, Halo développe un univers propre, doté d'une mythologie unique, cohérente et complexe, par ailleurs très influencée (c'est assumé) par d'autres oeuvres plus anciennes ("Blade Runner", les romans lié à "L'anneau-monde" de Larry Niven, "Starship Troopers" en tête)

De manière plus générale, le jeu vidéo s'impose de plus en plus comme un cinoche interactif en devenir : Black (dont les phases "animatiques" sont joués par de vrais acteurs), Kotor, Halo, Call of Duty, Metal gear Solid et tant d'autres ne sont pas simplement des jeux, mais de véritables films interactifs, découpés,  bourrés de clins d'oeils au cinéma de genre et ultra scenarisés. Le but n'est plus seulement d'imposer le plaisir du jeu, mais de créer une relation de spectateur avec ce qui peut être considéré non plus comme simplement comme un produit vidéoludique mais comme une véritable oeuvre d'art à part entière (Cf. les ambitions et les questionnements soulevés dans Metal Gear Solid 1 et 2). La frontière entre les médias s'effacent. Hollywood ne s'y trompera pas : de plus en plus de jeux sont adaptés en films et de plus en plus de films le sont en jeux. Parfois les uns sont les complèments des autres (comme souvent avec les jeux star wars, par exemple, lesquels participent plus ou moins bien au développement de l'univers des films), quand d'autres sont développés en tant que produits marketing parallèles à leurs alter ego cinématographiques.

Le film "Tron" (Steven Lisberger - 1982), en un sens, était prophétique : le personnage de Flynn (Jeff Bridges) y est programmeur de jeux vidéos et - dans le film - pénètre à l'intérieur d'un ordinateur pour le combattre en live, tel un gladiateur dans ses propres programmes. Et d'ailleurs, le film produit par Disney a lui-même fini par devenir un jeu - par ailleurs fort sympathique.

Pourquoi parler d'Halo ? Parce que les jeux seront prochainement adaptés sous la houlette du réalisateur du Seigneur des Anneaux et de King Kong, à savoir Peter Jackson himself (ici, en tant que producteur). Parce que, contrairement à un certain nombre d'adaptations cinématographiques médiocres passées de plusieurs jeux (tels les Resident Evil, pour ne citer que ceux-là), Bungie et Microsoft s'impliquent à 100% dans l'adaptation, allant jusqu'à surveiller de très près les choix graphiques du prochain métrage.

Pas question de s'éloigner de la formidable charte graphique du jeu (originale et bondée de décors dantesques). Le premier jeu a rapporté 600 millions de dollars... et le deuxième 125 millions de dollars... en un seul jour!!! (A titre de comparaison, le film Spider-Man n’avait généré "que" 114 millions de dollars pour son week-end de sortie, soit en trois jours, les films sortant aux États-Unis le vendredi - Ca va? Ca vous parle?...). Et, donc, hors de question de saboter le concept du jeu phare (la poule au oeufs d'or?).

Le scénario a déjà été écrit par Alex Garland (The Beach, 28 jours plus tard) et approuvé par Bungie, la société créatrice du jeu. Jackson, fan de la série (gage de qualité?) s'occupera de la production et Weta de la mise en place des sfx. Le réalisateur (aux dernières nouvelles) reste encore inconnu.

Le seul problème avec 2007, c'est que y a toute l'année 2006 à passer avant... ca va être long...

halopause

-HALO-

*Il existe trois romans dérivés de l'univers d'Halo : "La chute de Reach" (Eric Nylund), narrant les évènements se déroulant avant le premier jeu, "Les Floods" (William C. Dietz), narrant les évènements se déroulant PENDANT le premier jeu (mais en développant tout de même plusieurs points de vues parallèles, par ailleurs intéressants et utiles pour la compréhension de l'instrigue, à celui du Masterchief) et "Opération First Strike" (Eric Nylund), qui se déroule entre Halo 1 et 2 (et qui, accessoirement, permet de comprendre comment le Sergent Johnson se sort du premier Halo...).

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Commentaires
S
Je l'ai mis (j'ai vérifié), et même dans le cas contraire, ce ne serait pas un bien grand drame. Pour le film, ce n'est pas compromis, mais le prjet n'est pas définitivement lancé. J'avoue ne pas bien comprendre ta réaction...
F
Déjà y'a pas (encore) de film, de plus l'action se passe en 2552 et se terminera la même année.
S
moi j ai lu le livre le premier ... je l ai trouver passionnant et je me rejouit surtout du film!
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