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L'Ombre hait la Lumière

L'Ombre hait la Lumière
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3 mars 2008

Il était une fois dans l'Ouest Concert

Il était une fois dans l'Ouest Concert

ENNIO MORRICONE... Qui ne connait pas cet air? Qui? Honte à vous... Claudia Cardinale, allongée sur son lit nuptial, pleurant son mari perdu... Claudia Cardinale, donnant à boire aux ouvriers, au milieu du chantier de la gare en construction, à la fin "Il était une fois dans l'ouest" (Sergio Leone! 1969...) , signant ainsi à la fois la fin d'un genre (le Western Spaghetti), de la façon la plus magnifique qui soit, et symbolisant la fin d'une ère (le grand Ouest). A écouter sans fin... On en pleurerait, n'est ce pas? Tant de perfection... De beauté musicale... C'est tout simplement inhumain...

Spéciale dédicace à tous les cinéphiles du monde... :)

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21 septembre 2007

Glauque, non?... Mais tellement drôle...


Chat.mpeg
Vidéo envoyée par galileo

Un chat un peu curieux...

31 août 2007

Pas d'article cette fois, juste un dessin, histoire de se détendre un peu...

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Drôle? Ben non... juste réaliste... héhéhé...

1 août 2007

Un nouveau projet de Thomas Lesourd!!

Vous souhaitez voir notre beau pays mis en avant? Du réal français en veux-tu en voilà? V'là que je vais vous donner des nouvelles de l'un d'entre eux, Thomas Lesourd, qui a déjà fait parler de lui à plusieurs reprises dans le passé... Après avoir planché sur les péripéties pleines d'humour de Karl Blancard, après s'être fait remarquer pour sa capacité à faire "tout" avec "rien" (il possède un don et une passion bien réelle pour les sfx - il suffit de voir Karl Blanchard pour s'en convaincre...), Thomas (Aka "Frotznu") revient avec un nouveau projet, j'ai nommé les aventures d'Howard...

Après avoir oeuvré sur "Virus" (un animatrix non officiel que vous pourrez visionner à cet adresse), "la lanterne noire" (un survival horror/film de fantômes) et "La cour des miracles", Thomas avait réalisé "les tribulations de Karl Blanchard - la technopole 73", dont voici, ci-suit quelques illustrations.

Le court, réalisé dans un esprit Steampunk, influencé autant par Allan Moore que par Jules Verne, narrait l'histoire de Karl Blanchard, scientifique farfelu mais particulièrement compétent, qui suite à de nombreuses péripéties, finissait par devenir chasseur de primes... (Vous voulez en savoir plus?? Je vous invite à faire un petit saut du côté de : http://www.karlblanchard.com/ pour découvrir le court-métrage lui-même, ou même du côté de myspace, ici, sur le blog de Karl en personne...). Vous pourrez aussi lire la critique de F. des bois, du célèbre magazine mad movies en cliquant sur le lien myspace, ici. Si vous souhaitez en savoir plus sur le jeune réalisateur, vous pourrez aussi visiter son propre site, ici même.

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Je vous offre donc la possibilité de découvrir, en avant première, un avant-goût du projet "Howard" (projet auquel j'apporte ma modeste contribution... hé oui... En même temps, ça veut dire aussi que vous n'avez pas droit à la critique. Juste au dythirambes. C'est honnête, non?): en cliquant (et avec amour et admiration sans borne, cela va sans dire...), sur ce lien: ici. Erwan Le Gac, réalisateur de "Ab Irato", dont j'ai précédemment parlé, Julien nicaud et Nicolas Trempcourt participent aussi à l'aventure.

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La série "Howard" - car il s'agit d'une série, oui - porte sur une oeuvre particulière... Celle d'un écrivain malchanceux, qui se doit de retrouver son oeuvre disparue tout en se devant de faire face aux pires monstres de son imaginaire... Comment et pourquoi? Hum... Non, non... je ne vais pas tout vous raconter... Ce sera à vous de le découvrir...

3 juin 2007

Interview de David Sarrio (suite) : "Project Gamma"

Project Gamma

David Sarrio nous parle donc aujourd'hui de la continuité de sa carrière, de son second court métrage... Project Gamma.

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-Sonador : Ok, venons-en à la suite... le fameux project Gamma... J’avoue qu’il m’a encore plus impressionné que Daredevil. Sans doute simplement à cause de la gestion des sfx, l’apport de moyens plus importants... et bien sûr, le court dure plus longtemps. En fait ce qui est assez remarquable, c’est ta progession d’un court à l’autre. Le premier, Daredevil, aussi bien fait soit-il, reste relativement amateur, tandis que Project Gamma fait vraiment “film”. On sent que tu tends à progresser dans la direction du long métrage, aussi bien dans l’approche du sujet que dans le traitement du montage et de la narration. De l’autre côté, on retrouve ton style propre, très BD (sans parler du personnage lui-même, issus de DC Comics). On peut le voir notamment au travers du générique, très stylé. Comment est né ce projet? Est-ce toi-même qui l’a lancé pour te situer dans la continuité de Daredevil? Pour affiner ton style dans ce genre particulier qu’est l’adaptation BD au cinéma? Ou plus simplement ta narration, ta réalisation ?

-David Sarrio : C'est après avoir vu DD sur Internet que Luc Damie, un pur geek, m'a contacté. Il m'a proposé de refaire (en le finançant) un faux teaser mettant en scène un personnage de Marvel. Il avait l'idée de faire en quelques minutes les origines soit de Thor, d'Iron man, ou de Hulk. Avec l'accord de Luc, je me suis tout de suite focalisé sur Hulk, dont la faisabilité, l'imagerie et les thématique me semblaient exploitables en format court.

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Au même moment, mon chemin a croisé celui de Thomas Kornfeld, qui m'a demandé de faire parti de la boite de prod (Nomad films) qu'il montait. Je lui ai alors amené le projet. Et Luc, Thomas et moi avons réfléchi ensemble. Thomas m'a alors rapidement demandé de trouver un petite histoire à raconter, et pas simplement de filmer les instant de la première transformation de Banner. Et nous voila, Fréderic Roumy (co-scénariste) et moi, excités comme tout, à plancher sur  un film de 15mn maxi d'après un personnage avec lequel nous avions grandis. La gageur était donc de m'affirmer un peu plus de ce genre qu'est l'adaptation de comics de super héros en film, mais surtout d'avancer en tant que réalisateur tout simplement. C'est à dire, travailler la dramaturgie, la direction de comédiens... Enfin, le Ba-ba du métier (en ce qui me concerne, plus simple à dire qu'à faire, J) .

Après DD je ne pensais pas pouvoir refaire (question de moyens) une adaptation d'un « super héros » en court. Je peux vous dire que Luc est le deux ex machina dont rêve tout les réalisateur.

-La série Matrix a-t-elle participé à tes influences ? Je pense (spoilers… je précise pour ceux qui n’auraient pas vu le court métrage) au côté monde virtuel dans lequel le personnage se trouve perdu. Ou est-ce une résurgente d’un autre genre de BD, le Manga (lequel a largement influencé Matrix, et bon nombre d’oeuvres SF). L’aspect intéressant de cette idée, soit-dit en passant, c’est que précisément, il mélange pour ainsi dire deux univers : celui du manga SF et le style super héros.

-David Sarrio : Avec Frédéric, on réfléchissait à ce qu'exprimait la dualité Banner/Hulk, et notamment à ce que d'un point de vue dramaturgique cela pouvait engendrer. Et en déconnant, on a imaginé un Banner dans une ville factice à la Truman show ou toutes situations de stress lui serait évitées. Sauf qu'un môme n’arrête pas de lui casser les pieds en lui disant qu'il ressemble à un personnage de comic book...Ce qui finit par excéder notre mister Banner. D'un coup, avec une approche sérieuse, je me suis dis que l'on avait notre sujet. Et puis, bien que je ne sois malheureusement pas un gros lecteur de romans, j'ai eu la chance de lire du Philip K. Dick (NdA. L’auteur des romans à l’origine de « Blade Runner », Total recall, et Minority Report, pour ne citer que les meilleures adaptations. Le romancier, mort en 1982, tournaient souvent ses œuvres autour des sujets tels que la dualité ou « qu’est-ce que la nature humaine… », etc… Ses thématiques découlaient pour beaucoup de ses propres problèmes personnels : il était à la fois schizophrène et drogué. Des œuvres – par ailleurs remarquables - telles que la récente série « Galactica » s’inspirent largement de son travail. Il est considéré à juste titre comme étant l’un des grands auteurs SF du vingtième siècle), et ses thématiques me semblaient bien se marier avec le personnage de Hulk. L'utilisation du monde virtuel comme outil de contrôle m'est alors immédiatement venu a l'esprit. Je me suis aussi inspiré du principe narratif du “one-shot” en comics. J'ai également eu la chance de découvrir certains ouvrages d'Henry Laborit (biologiste de renom). Ses écrits m'on permis de m'éloigner de l'approche “dualiste”et Psychanalytique du personnage, à la façon de Dr Jekil et Mr Hyde. Je lui préférais un approche biologique du fonctionnement du cerveau qui à mon sens nous éclaire sur la nature humaine. Je voulez parler de cette part animale (je précise que le propos n'était pas de suggérer que les animaux sont plus dangereux que les hommes. Un préjugé ancré dans l’inconscient collectif.), venant de notre cerveau reptilien, qui influence nos actes de tous les jours. J’ai ensuite décidé d’utiliser le générique de début comme un outil narratif pour résumer les origines de Hulk. Un principe de mise en place hérité du serial…et des comics books (sous la forme d’un court texte en 1ière page, accompagnée ou pas des quelques cases)

-Ce « côté reptilien » n’est pas sans rappeller Pitch black (mais c’est une très bonne idée, hein...! Tu as d’ailleurs traité ton cours très différemment). De même que ce traitement entre monde virtuel peut être vu sur plusieurs niveaux (du moins tel que je le vois) : tu as le monde virtuel, dit “parfait”, calme, un monde de quiétude, et le mond réel, brutal, stressant. Ça évoque un peu ce que l’on peut ressentir lorsque l’on pénètre dans un jeu vidéo... voire dans un monde dit “littéraire”... comme le comic book par exemple... en clair, de l’extérieur, cela pourrait être presque percu comme étant un sous-texte de ta part, la représentation de ce que l’on ressent lorsqu’on est plongé dans l’univers “alternatif” du comic... voire l’agacement, la frustration ressentie lorsqu’on nous en sort! En tout cas, sincèrement, je trouve que c’est l’iéde brillante du court, la valeur ajoutée qui, immédiatement, lui donne toute sa personnalité et son identité propre par rapport à ce qui aurait pu être classiquement fait par quelqu’un d’autre (en clair, le réalisateur lambda se serait sans doute probablement focalisé sur un événènement plus “simple”, moins imaginatif, pour illustrer la transformation de Hulk, et se serait sans doute centré sur les dégats que causeraient le personnage... ça aurait été une autre approche, pas moins bonne en soit, sans doute plus spectaculaire – à condition d’avoir les moyens pour, bien sûr - mais qui aurait été nettement moins originale et thématiquement beaucoup moins riche, et au final, moins intéressant sur le fond... bon, bien sûr, sur le seul principe, je n’aurais pas été contre une bonne vieille destruction de décor...). Autrement, pour ce court-ci, comment vous êtes vous débrouillé pour le budget?

-David Sarrio : Comme on a pu avec 25000 euros. Ce qui est le prix moyen (plutôt en dessous même) d'un court avec copie 35mm au bout. Sauf que là, vu les ambitions du projet, je revoyais, régulièrement tout a la baisse lors de l'écriture du scénario...

-Vraiment? Mais quelle type de scène as-tu abandonnées ?

-David Sarrio : C'est plutôt de l'ampleur dans les scènes que j'ai du abandonner. Car consciemment ou inconsciemment, l'écriture étant conditionnée par la contrainte budgétaire liée au projet, on finissait par “coincer” nos personnages dans quatre murs. J'aurais aimé commencer le film par des prises de vue extérieures sur l'appartement virtuel de Banner,  c'est également un appartement que j'aurais aimé proche de celui de Jude Law dans « Bienvenue à Gattaca »…J'aurais aimé plein de plans de ce type suivant les décors.

-La production s’est déroulée sur combien de temps? Des anecdotes à offrir à nos lecteurs? Où avez-vous tourné? Dans quelles conditions? Comment avez vous élaboré le décors?

-David Sarrio : On a eu six jours de tournage : Deux jours sur Paris et quatre jours dans une usine désaffecté en banlieue. On tournait en moyenne 25/27 plans (sfx et comédie) par jours (de grosses journées !). C'est avec ce qu'il avait à sa disposition dans l'usine, ainsi qu'avec des objets empruntés ci et là, que le chef déco à “bricolé” le décor du labo et du bunker retenant Banner. Il a fait des miracles avec environ 1700 euros. Je me souviens que dès que je changeais d'axe de camera, on déplaçait le seul écran plasma, que l'on avait loué (NdA : pour l’anecdote, Ridley Scott a eu recours aux mêmes aux mêmes genres de techniques pour les mêmes raisons sur Blade Runner), afin d'habiller l'image. Je précise que l'on diffusait des graphismes concoctés par Francois Ferraci (le même qui a fait des miracles avec les sfx du Frelon vert).

-Puisque tu évoques le frelon vert... le court métrage d’Aurélien Poitrimoult (2005) a été tourné en gros deux ou trois ans après Project Gamma (2002). Tu as travaillé sur le court comme cadreur, probablement en raison de ton expérience sur Project gamma et sur Daredevil. Comment t’es-tu retrouvé sur ce projet ? C’est le réalisateur qui t’a contacté ? Apparemment, Aurélien avait rencontré Manu Lanzi durant le tournage de ton court métrage de Feedback (dans lequel Manu Lanzi oeuvrait en tant que coordinateur des cascades). De cette rencontre est née le « Frelon vert », semble-t-il... court métrage dans lequel joue Manu Lanzi, justement (il fait le personnage titre).  Visiblement le metteur en scène du frelon et to, vous avez de fortes accointances ! Aurélien a donc travaillé sur Feedback, lui aussi ?

-David Sarrio : Si tu cherche à faire une filiation avec mes courts, je dirais que le frelon vert est plus dans la continuité de Daredevil. L'ambition du court d'Aurélien (j’espère ne pas trahir sa pensée) se situait au niveau de l'ambiance visuelle, de l'icônisation des héros, et des combats. Aurélien et moi nous nous sommes rencontrés dans les locaux de Nomad films, et nous avons vite accroché ensemble. Je lui ai demandé d'être assistant réalisateur sur Feedback (démo réel d'un long métrage toujours en chantier). Une fonction qu'il a partagée avec Cheyenne Core. Sur le tournage il a rencontré Manu Lanzi avec qui il a finit par préparer Le Frelon Vert. Aurélien m'a ensuite demandé de filmer son court avec lui. Je l'ai alors mis en contact avec Marc Romani, un chef op’ qui travaille régulièrement avec un  pote real Grégory Morin (ces courts  sont vraiment à voir !).  Sur le tournage, Aurélien s'est retrouvé avec Marc à établir les plans larges, et moi j'allais chercher à l'intérieur des scènes la matière filmique nécessaire au montage. C'était un travail sur les plans serrés des réactions des comédiens, sur les inserts et les raccords entre les plans qui m'a valu d'être aussi cité au générique comme conseiller technique. Aurélien est un mec à l'écoute des autres, alors lorsque que parfois nous n'étions plus que lui et moi sur le tournage (dans un court tout le monde ne peut pas toujours se libérer au même moment pour des raisons professionnelles) avec les comédiens, cela se passait vraiment bien.  Sa mise en scène étant claire et limpide, et les chorégraphies de Manu et Vo hyper « carrées », le filmage des scènes allez de lui même. Et je peux vous dire que ce n’est pas tout les jours que Kato vous fait un sandwich…C’est vous dire que tout le monde mettait la main à pâte sur ce tournageJ.

-Ledit réalisateur avait comme idée de faire du court une série... ou de reprendre un autre personnage de super héros et d’en faire un nouveau court. Je ne sais pas si tu es encore en contact avec lui, mais tant qu’on y est... sais-tu où en sont ses projets ?

-David Sarrio : C'est un vrai pote, donc, oui, je sais qu'il prépare un court dans le même genre... Attendons qu'il l'annonce lui même. 

-Le fait que l’on ne voie le personnage de Hulk à la fin est une volonté directe de ta part, ou est-ce une conséquence d’un manque de budget? (si c’est le cas, du reste, ça ne t’a pas desservi, puisque cela te permet d’y adjoindre ce concept particulier qui est celui du “à suivre” particulièrement plaisant, ici).

-David Sarrio : Disons que, dans le domaine du court métrage les choix narratifs sont souvent liés aux moyens dont on dispose. Déjà que vouloir montrer une transformation  de Hulk avec nos moyens c'était casse-gueule... Alors, une scène – ou même seulement quelques plans avec un Hulk en pied crédible – c'était pas faisable. Cela dit, le concept du « à suivre » et cohérent avec la BD mainstream, non ?

-Parfaitement! Et comment as-tu attiré des noms comme celui de Féodor Atkine ou celui de Jean-claude Bouillon ? Comment les avez-vous rencontré? Comment s’est déroulé le tournage avec eux (bien, je m’en doute mais bon...) ?

-David Sarrio : Tu demande autour de toi si quelqu'un a leur coordonnées, tu les appelles, le projet les amuse, et sauf empêchement de dernières minutes,  ils viennent jouerJ.

-Evidemment… Ça a l’air bougrement simple, présenté ainsi... J’imagine que tu t’es mis en contact avec François Ferraci de la même façon qu’avec les acteurs... (quoique... il semble faire partie du staff de réalisateurs de Nomad-films : http://www.nomad-films.com) Pour les sfx... Vous êtes passé par l’étapes CGI, par moment. A priori, c’était la première fois que tu en venais à utiliser ses outils. Tu es passé par une société extérieure?

-David Sarrio : J'ai d'abord fait un découpage précis des ma scène de transformation et spécifié l'approche graphique que je désirais. C'est a dire que je tenais à garder un aspect organique, à obtenir un effet de « chair en souffrance ». Je prenais souvent comme références  les transformation de The Thing de Carpenter et du Loup Garou de Londres de Landis, et un superbe Dessin de Gabriel D'el Lotto. enfin, j'aurais aimé aller encore plus loin dans ce sens...   Ensuite, malgré mes notions rudimentaires en matière d'effets spéciaux, j'ai fait une première déduction de ce  qu'il me fallait : des sfx en latex, de la 2D, du morfing, le plan final en 3D, deux doublures aux physiques hors normes... Et du bidouillage de dernières minutes. Donc, d'un coté Jacques Olivier Molon et son équipe ont commencé a créer le buste et le pied de Hulk (une dépense conséquente de 3000 euros), pendant que l'on cherchait notre responsable des effets spéciaux numériques. C'est Kroa (l'un des meilleurs de France) qui a fini par venir sur le tournage pour en assurer les sfx. Il a, ensuite, dirigé une équipe de truquistes qui travaillaient chacun sur l’un des aspects des sfx. mais le plan le plus impressionnant, je le dois à Krao, c'est le plan large de Hulk/Banner sur son siège. C'est un morphing entre le comédien, la doublure (un body-builder) et le buste en latex. C'est vraiment un plan dont je suis fier ! 

-Molon, c’est l’équipe de FX/cinéma, je crois? (Pour voir le travail d’fx cinema : http://www.fxcinema.com/index.php) Ils ont fait aussi quelques boulots pour Guillaume Pin (pour “game cube”, la ba de “Paris cinema”, et les maquillages de “Medulla need”... Ils assurent). J’imagine que le montage a été considérablement plus long et compliqué que pour Daredevil... Tu as bossé sur quelles bécanes pour le montage et les effets spéciaux digitaux ?

-David Sarrio : Non, le montage (environ sept jours sur un banc Avid classique) n'a pas été - techniquement - particulièrement difficile, pas plus qu'un court lambda. De toutes façons, vu le temps de tournage réduit, et en raison d'un découpage précis qui donnait déjà la direction narrative à suivre, nous n’avions, me semble-t-il, qu'une seule voie à suivre pour monter le film.

-Tu as de nouveau travaillé avec Canonball, sur ce court (cf. http://www.canon-ball.biz/cv/cv.htm pour voir l’acteur au “naturel”). Ce catcheur est une vraie masse... et le bonhomme est visiblement touche à tout : catcher, acteur, professeur de lutte scénique, réalisateur... Il est pour le moins eclectique. Comment l’as-tu rencontré?

-David Sarrio : Canonball est un pote. Sur Projet Gamma, j’avais besoin de lui pour mouler le pied de Hulk et pour “jouer” le plan du pied pendant le tournage. C'était pas quelque chose de très gratifiant, mais Canonball et un mec sur qui vous pouvez compter.

-Tu as des scènes coupées de tes courts, quelques part?... Peut-être susceptibles d’être visibles en dvd, le cas échéant?

-David Sarrio : Des Scènes coupées ??!!  Pour le moment, en ce qui me concerne (et c'est le cas de beaucoup de courts), vu les moyens qu'auraient demandé mes films, j'ai plutôt un manque de scène ou de plans au final.

-On a parlé de toi dans le magazine de Mad Movies. En dehors de cet accueil, positif, quel retour as-tu eu, pour ce court (question récurente, mais logique)

-David Sarrio : J'ai aussi eu des articles dans Comics Box, SFX magazine, sur plusieurs sites de BD et de cinéma étrangers, des reportages tv dans le journal du cinéma de C+, 13ème rue, Allociné Tv, pleins de bonnes choses, quoi. Après, si le sens de la question est de savoir si j'ai eu des propositions de travail, voir de longs métrages, il faut savoir que vivre de la réalisation (clips, pubs, films institutionnels...) est très difficile, et plus encore lorsque vous êtes catalogué comme réalisateur de film de mec en collant moule burnes (lol). De plus, pour enchaîner sur un long métrage, il vaut mieux avoir un scénario prêt à tourner et  pas cher à produire. Ce qui n'était pas mon cas à ce moment là. 

-Tu souhaitais, semble-t-il, adapter en court métrage le personnage du “surfer d’argent”? (vu dans une autre interview, celle de manwithoutfear… Mais il semble en fait qu’il s’agisse d’une erreur de traduction de ma part) C’est toujours en projet ?

-David Sarrio: Je ne me souviens pas de ça!  Dans une économie à la Daredevil, j'avais écrit une sorte de suite à mon court qui s'intéressait principalement à Bulleys et Elektra. Sinon, je pensais à des super héros plus urbains et lunaires genre Luke Gage, Iron fist (c'est surtout Pierre, un pote pratiquant d'art martiaux qui m'en parlait) Batman (mais avec le p'tit bijoux “Batman Dead End” je me suis dit que je devais vraiment avoir des moyens pour faire aussi fun), Wolfwerine, le Punisher… Et puis à un moment, on se dit, et l’on vous dit, qu’il serait bien de créer son propre super héros!

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26 mai 2007

Cinéma fantastique... Exclusif! Interview du réalisateur David Sarrio!

david_SarrioDavid Sarrio est l’un des metteurs en scènes les plus doués du cinéma fantastique français actuel. Le jeune réalisateur français, s’apprête à nous présenter son prochain court-métrage : « the Punisher ». Déjà metteur en scènes des remarquables « Daredevil », « Project Gamma » et « Feedback », il accepte, pour nous, de répondre à quelques questions. Remercions-le de tout cœur pour sa gentillesse et sa disponibilitéJ.

-Sonador : David... Tu as décidé de devenir réalisateur dès l'âge de quinze ans. N'ayant pas eu la possibilité d'entrer dans l'industrie cinématographique, tu as commencé par investir de toi-même, avec des propres économies, dans tes propres courts. Qu'est ce qui a provoqué cette étincelle? Pourrais-tu nous parler de tes débuts ?

-David Sarrio : En fait, lorsque je me suis décidé à faire un court, et donc de me lancer enfin dans une carrière de réalisateur, m’à première envie a été de faire vivre les (super) héros de mon enfance. Je savais que dans le paysage cinématographique français c’était quelque chose d’inhabituel et que dans un premier temps je passerais sûrement pour un ado attardé qui va droit dans le mur avec un projet pareil. Moi, j’y voyais un pari esthétique à relever ainsi que le moyen de payer mon tribut aux comics.

Il se trouve que  je dois aux comics de faire de la réalisation. En effet, j’ai très tôt, dès tout petit avec les Walt Disney, « Godzilla » (NDA. L’original japonais de 1954, produit par la Toho et réalisé par Ishirô Honda, ainsi que ses suites… David ne parle pas du film US), puis Conan, James Bond, les films fantastiques des années 1930/1960 qui passaient à la tv...) eu un rapport très émotionnel avec le cinéma, mais c’est l’adaptation au cinéma des « Superman » qui m’a amené à lire Starfix (NDA. Starfix était un journal de cinéma qui défendait aussi bien le film de genre que le film d'auteur. Christophe Gans, Nicolas Boukhrief, Doug Headline et d'autres fondent le mensuel en 1983. Il disparaît au milieu des années 90 pour réapparaitre au cours des années 2000 sous une nouvelle déclinaison, indépendante du magazine original), Mad Movies, etc., des magazines qui m’ont alors ouvert au travail  des cinéastes. A partir de là, je ne pensais plus qu’à voir des films, à lire les textes de ceux qui en parlaient avec passion et à comprendre comment se fabriquait un long métrage. En fait, le « futur » père de Michael J Fox dans « Retour vers le futur 1», c'était moi !(rire)

J'imagine que c'est comme cela  que j'ai « appris » la grammaire cinématographique. Disons que si depuis 4/5 ans je commence à comprendre comment s'écrit un scénario (j'ai surtout compris que c'est un vrai métier et que les scénaristes avec qui je travaille maîtrisent cela mieux que moi), en ce qui concerne le langage filmique, c'est vraiment un rapport avec l’image qui m'a toujours paru plus ou moins évident. Faire un découpage pour raconter une scène, c'est quelque chose (après réflexion sur ce que devait traduire visuellement la scène en question) que j'ai, assez tôt, plutôt bien conceptualisé. Pour raconter une histoire, mon stylo, c'est la camera !

-Tu es donc complètement autodidacte ? (Que ce soit en matière de réalisations, de conceptions de scénarii ou de story-board ?)

-David Sarrio : Oui… Et non ! J'ai appris en regardant des films et en lisant principalement Starfix, Mad movies, et l'Ecran Fantastique.

-Une question plus personnelle : Y a-t-il, quelque part UN film en particulier qui t’as donné l’envie de faire du cinéma ?

-David Sarrio : Ce que je peux dire, c'est que je voulais faire un « Superman » parce que je pensais savoir comment traiter le sujet.

Mais, si je repense à mes chocs cinématographiques de pré-adolescent  (« Blade Runner » en tête, sur nos bonnes VHS granuleuses  d'il y a quinze ans), je ne suis pas sûr que ces grands films  m'aient donné envie de faire des films. Je restais un humble spectateur espérant surtout voir de nouveau des films de cette qualité. Donc, je me demande, si ce n'est pas plutôt les sympathiques films de série B d'action, d'horreur, etc.,  que je dévorais et qui me donnaient envie d'être réalisateur. Je me disais que je ne pouvais pas faire pire que certains et qu'en bossant, je pouvais aussi faire un film sympathique.

Puis, je me rappelais que l'on était en France, pays de grande culture, et que vouloir faire ce genre de cinéma ici était un peu mission impossible !

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-Jeune, passionné de "genre" et de comics, avec un budget de seulement 30 000 francs (4500 euros environ), tu t'es lancé dans la production de ton premier court-métrage : Daredevil.  Comment a commencé la production du film ? Comment l'as-tu financé ?

-David Sarrio : J’avais au départ 20 000 francs pour produire Daredevil the teaser. Puis j’ai eu un imprévu (EDF ne voulant plus me faire les branchements) d’environ 6 000 francs suite à la nécessité  d’utiliser un camion pour l’électricité. C’est mon père qui m’a avancé l’argent. Il a juste « tapé » quelques jours supplémentaires de travail (il fait le taxi).

-Concernant EDF, j’ai déjà entendu une anecdote similaire de la part d’un ami réalisateur... Quoiqu’un peu différente : il avait oublié de les prévenir... et le matos était plutôt exigeant en énergie (si je me souviens bien). Il ne se fera pas avoir deux fois ! Les aléas de la réal… Autrement, tu as convaincu Marvel de te laisser les droits d'adaptation ? Comment as-tu réalisé ce qui me parait être un joli tour de force ?... Ca parait assez surprenant, étant donné ton peu d’expérience qui était alors la tienne dans le domaine du cinéma.

-David Sarrio : Ceux qui font des fans films n'ont pas les droits d'adaptations. Ils s'engagent tacitement à ce que leurs films ne soient  pas commercialisés. Sachant qu'un court ne rapporte pas d'argent généralement. Donc, je n'avais pas les droits d'adaptation. J'ai tenté le coup, me disant qu'il n'allaient pas sanctionner une demarche de pur fan. Puisque un court ne rapporte pas d'argent mais en coute, je ne  faisais pas de profit sur leur dos.

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-Etant donné que tu n'as pas fais d'école de cinéma, comment as-tu appris les "techniques", les SFX, les ficelles et le langage cinématographique ? Tes expériences précédentes se sont elles révélées suffisantes pour mener à bien tous les aspects d'une production tel que ton premier court ?

-David Sarrio : Bien avant de réaliser des courts, lorsque j’imaginais des scènes (souvent d'action !), je cherchais toujours comment je pouvais tricher pour faire efficace et pas cher. J'adorais les astuces, comme celle de faire croire à un lancer de couteau qui se plante dans le plan d'après (un truc que j'ai testé dernièrement sur « Le frelon vert » d'Aurélien Poitrimoult). Pour mieux comprendre ce que je dis, écoutez  le commentaire audio du Pacte des Loups, Gans explique bien le truc.

-Puisqu’on parle de ça, de quelle façon abordes-tu le travail d’écriture ? Ecris-tu le scénario, dès le départ, en fonction des scènes, voire des angles de prises de vue que tu imaginais ? Ou commences-tu par l’histoire, de la façon la plus basique, pour ensuite, seulement, te concentrer sur la façon dont tu allais les mettre en images (via le story-board, en particulier) ?

-David Sarrio : Au début, je fonctionnais ainsi (Ecrire le scénario, dès le départ, en fonction des scènes, voire des angles de prises de vue que j’imaginais). Maintenant, je fais les choses dans l'ordre. Le scénario avant tout !

Tout ça pour dire que ce qui participait aussi à l'envie de faire ce projet c'était de trouver des astuces pendant le tournage pour faire croire aux exploits de notre DD. Par exemple, le plan de Daredevil arrivant face camera dans la ruelle, c'est en regardant des gymnastes à la TV, que j'ai eu l'idée d'utiliser un gymnaste de l'INSEP, de le faire rebondir sur un trampoline, et qu'il atterrisse sur un matelas. La camera étant placée en contre plongée, raz du sol, avec un cadre précis sur l'angle de l'immeuble. Ensuite c'est le montage d'un insert sur les pieds de DD qui sautent (depuis une fausse corniche en bois fabriquée par mon beau père), d'un plan de réaction des deux malfrats, et enfin, d'un plan d'atterrissage qui donne l'illusion du saut depuis un toit.

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Ce plan face camera, j'y tenais d'autant plus que dés le story-board c'était mon hommage aux cases de comics faites par Gene Colan et Kirby.

-Sincèrement, le résultat est bluffant. C’est totalement invisible, à l’écran. Et en dehors de tes premières expérimentations, comme celle de l'anecdote du couteau (qui me fait d'ailleurs penser aux débuts de Spielberg ou de Georges Lucas, soit dit en passant... mais beaucoup de réalisateurs ont débuté ainsi, bien sûr), quel était ton background, avant de monter le projet Daredevil? Ou peut-être es-tu directement passé à la réalisation de Daredevil ?

-David Sarrio : Un an avant, il y a eu uniquement un court, qui n’était qu’une suite de scènes dialoguées, fait avec un pote d'enfance comédien. J'ai juste retenu de cette expérience que je me sentais effectivement « vivant » sur un plateau. Si je n'avais pas d’abord accepté de coproduire et de coréaliser ce court avec mon pote, j'aurais certainement réalisé Daredevil plus tôt. Il faut savoir que je me suis (enfin !) lancé dans ce court avec mon pote suite à une rencontre avec Gilles et Tristan, deux réals qui m'on dit qu'avec 30/40 000 francs on pouvait faire un court en pelloche. A cette époque j'étais tellement loin de ce milieu (et pas très malin, non plus) que je pensais qu'il fallait minimum 6/7 fois plus pour commencer un projet de court. C'était des chiffres que j'avais dû lire quelques part. Un document provenant du CNC, je penses. Clairement, je ne pensais pas que beaucoup de gens pouvait participer gratuitement à un projet de film ou qu’une caméra, avec de la persuasion, pouvait vous être prêtée…

-Comment s'est passé le tournage? Peut-être as-tu des anecdotes...

-David Sarrio : Le tournage c'est déroulé sur quatre nuits... Je suis en panne d'inspiration sur ces questions !

-Eh bien, pour ce qui est matériel, par exemple (et je ne parle pas du décor, puisque tu viens toi-même d’en parler) ? 20 000 francs me paraît a priori assez court pour réunir le matos nécessaire à un tournage. Comment tu t’y es pris ?

-David Sarrio : J'ai tout négocié comme un marchant de tapis ! Plus sérieusement, beaucoup de gens m'ont aidé.

-Côté technique, tu as utilisé le latex pour le costume, et les maquillages, pour le caïd - faute de moyens - semble avoir été réalisé en "flux tiré" (prêt une heure avant le tournage). Vu ton manque d'expérience dans ce domaine, on ne peut qu'être impressionné par le résultat... (si, si!). D'un côté, sur manwithoutfear (site Web auquel tu as accordé un interview, il y a quelques années), tu sembles satisfait des choix qui t'ont permis d'aboutir à un résultat satisfaisant... et en même temps, dans tes réponses, sur Mad Movies, tu me semblais craindre, à une époque, de te faire "lyncher" (pour reprendre tes propres termes) à cause de l'apparence ratée du caïd... Peux-tu nous en dire plus?

Daredevil

Le caïd

-David Sarrio : Canon Ball (le caïd) voulait mettre une sorte de grosse carapace en latex qu'il avait déjà utilisé dans une pièce de théâtre. J'ai trouvé l'idée bonne, mais une fois l'œil derrière l'objectif ma chef opératrice, Sophie Cadet, m'a fait remarquer que cela passait mal à l'image. Plutôt que perdre un temps fou à l'ôter et parce que le comédien avait tenu à le mettre, j'ai pris la mauvaise décision. Dès le départ j'aurais du dire à mon pote Canon Ball qu'il ressemblait au caïd sans ça (Un catcheur de 180kg pour 1m85 quant même !). Deuxième soucis, et là je n'avais pas de solution,  impossible de lui raser la tête. Donc une prothèse de faux crâne lui a été posée juste avant de tourner. Malheureusement, cela lui gommait les marques d'expression du front. Le personnage devenait trop « gros bébé ». La représentation du caïd devenait très Cartoon.

Mais bon, je n’allais pas stopper le tournage pour autant. Je me suis alors dis que Je n'avais plus qu'à compter sur l'indulgence du public.

canon_ball2

Le caïd... au naturel

-Ton expérience des effets spéciaux, affûtée par tes travaux précédents, a-t-elle été suffisante pour mener à bien toutes tes astuces sur Daredevil, ou as-tu fait appel à un professionnel de l'extérieur pour t'aider à les concrétiser? (en clair : tes idées, comme celles d'utiliser le coup du trampoline, viennent de toi seul ou tu as bénéficié d'un coup de main pro)?

David Sarrio : Pas de coup de main de pro ! Et puis ce sont surtout plein de petites astuces plus que des FX, d'après moi.

Comment s’est déroulée la phase post-production ? Le montage, en particulier ?

David Sarrio : Cela prend surtout du temps car  il faut s'adapter aux disponibilités des gens. Montage image, montage son, génériques, quelques Fx digitaux, et l'étalonnage, tout cela c'est repartis sur un an.

-Comment as-tu "diffusé" le court métrage? Dans les festivals (comme ça se fait souvent)? Autres? Quel en a été l'accueil, au départ? Il semble avoir connu un franc succès... : 1er prix du meilleur court-métrage 2001 décerné par SFX Magazine, Sélection officielle au Festival International du Film d'Athènes, Remarqué au festival international Fantastic Films de Manchester et au salon Paris BD.... Il semble avoir été comparé au Batman de Burton (d'ailleurs, effectivement, il y a de "ça")... Pas mal, tout ça !

-David Sarrio : En fait tu as tout dit !

-Quel en a été le bilan? Les retombées directes? Quelle expérience en as-tu retiré?

-David Sarrio : Disons que les retombées n'ont pas été conséquentes financièrement (avec un court on ne gagne pas d'argent faut le savoir; Et trouver tout de suite du boulot en réalisation lorsque que l'on film des type en Spandex, J, en France ce n’est pas évident), mais je me suis crée des contacts. Et surtout, j'ai rencontrée Thomas Kornfeld avec qui j'ai créé Nomad Films (http://www.nomad-films.com/) et Luc Damie qui est la personne qui a instiguée Projet Gamma.

-Que penses-tu de l'adaptation de Daredevil, le film de Mark Steven Johnson (j'imagine déjà ta réponse...)? N'as-tu pas tenté d'en proposé l'adaptation "officielle", en long? (c'était sans doute trop tôt...?). Vu la réussite critique de ton court, ça aurait peut-être pu être une aventure à tenter...

-David Sarrio : Je prefere ne pas repondre. Les critiques, en me mettant en avant par rapport au long de MSJ, en ont suffisament dit. Le film est ce qu'il est, mais faut rester humble, MSJ en est à son 2eme long, et moi je n'en ai tjs pas fait un premier. 

La suite de l’interview la semaine prochaine… « Project Gamma » J.

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12 mai 2007

Les distributions Linux


My Ubuntu Beryl Matrix 3D Desktop
Vidéo envoyée par w00style

Une petite démonstration des possibilités de Béryl... Les pré requis minimum pour pouvoir faire de même: - Athlon 1800+ - 512MB Ram (Vista demande le quadruple - pour bien faire - pour Aéro) - NVIDIA geforce 4200 TI !!!! - Linux Kubuntu Edgy - AIGLX - NVDIA official driver - BERYL SVN.

Je continue donc sur ma lancée pour vous faire découvrir les possibilités des distributions Linux. Maintenant que vous connaissez le principe et la définition de l'univers Linux, il est temps de parler de l'une des particularité de l'OS: Les distributions. Je présente ici - entre autre - un résumé des informations épars que l'on peut trouver sur Internet, et notamment sur Wikipédia.

Les distrib'? Kekeça?

Une distribution Linux (ou distribution GNU/Linux, donc) est un ensemble cohérent de logiciels rassemblant un système d'exploitation composé d'un noyau Linux et de logiciels issus du projet GNU, et des logiciels supplémentaires - le plus souvent libres. Historiquement et légalement, Linux est OS libre de droit (open source), donc modifiable et paramétrable à loisir par tout hacker qui le souhaite. Elles se distinguent les unes des autres par les outils de configurations, de logiciels professionnels ou non, et des gestionnaires de packages qui leurs sont propres.

Les distributions peuvent être commerciales ou non. Parmi les premières, on peut citer Redhat et SuSE. Parmi les secondes, on peut parler de Gentoo, de Fedora Core ou de Debian. Certaines sont orientées "profesionnelles", d'autres "grand public". Debian n'est pas commerciale mais a la réputation d'être assez complexe à configurer (je n'ai pas testé moi-même... Je n'ai personnellement travaillé que sur la Mandrake, la Mandriva, Ubuntu Live et la SuSE, au jour d'aujourd'hui). A l'inverse, les SuSE (car, en réalité, il y a les versions Server et Clients... et elles sont multiples) sont déjà bien paramétrées et relativement simples d'utilisation (notamment grâce à son outil graphique de configuration YaST) mais certaines d'entre elles sont payantes (la version Server). La Slackware, autre distribution bien connue, est gratuite, mais est aussi particulièrement ardue à configurer (en gros, tu dois tout faire, mon frère...). Les distributions se distinguent des Windows par des sorties de versions stable et Béta plus courtes, allant de quelques mois (tous les six mois pour la Mandriva) à un ou deux ans selon les cas.

Il faut noter que lorsque l'on entend "distributions", il arrive que l'on entende parler de "projets". Le "projet" Debian, le "projet" RedHat, etc... C'est la même chose. Il faut savoir, aussi, qu'il n'est pas rare que telle ou telle distribution soit basée sur une autre. C'est l'une des caractéristiques des distrib' Linux.

Par exemple: la SuSE est basée sur la Slackware. La Mandriva est basée sur la RedHat. Ubuntu est aussi basée sur la RedHat.

Une autre caractéristique est que pour certaines distributions - disons certaines "marques", ici - il existe des variantes. Ainsi, pour Ubuntu, il existe "Kubuntu" (avec environnement KDE), "Xubuntu" (environnement Xfce)... etc.

Ce qui fait l'intérêt d'une distribution est l'exploitation du concept de couche d'abstration. Comme on peut le voir sur le schéma (ci-dessous, cliquer dessus - issu de l'article Wikipédia sur le même sujet) les parties qui composent la distribution sont distinctes. On peut donc, par exemple, changer le noyau sans changer les logiciels et donc porter plus facilement la distribution sur une autre architecture matérielle (couche physique, selon le modèle OSI).

744px_Distribution_Linux_svg

Les distributions les plus connues... :

SLS (Softlanding Linux System) est en quelque sorte la première distribution, initiée par Peter MacDonald en 1992. C'était la première à offrir une distribution complète contenant plus que le noyau Linux et des utilitaires de base, avec XFree86 1.0m : une implémentation libre de X11R5 (le serveur d'affichage mis au point par le MIT), mais aussi implémentant le protocole de communication TCP/IP (Transmission Control Protocol/Internet Protocol. Cf. http://www.journaldunet.com/solutions/0301/030106_tcpip.shtml pour en savoir plus. Il est à noter qu'historiquement TCP/IP est né à l'université UCB Berkeley lorsqu'il fut, pour la première fois, implémenté en 1983 dans l'OS FreeBSD. Il marqua ainsi la naissance réelle d'Internet, et la fin du réseau militaire ARPANET, lui-même à l'origine du réseau mondial que l'on connait tous) dérivé du modèle OSI (c'est le truc qui vous permet l'utilisation des adresses IP - Internet Protocole - lorsque vous faites clic droit propriété sur "favori réseaux", puis clic droit propriété sur "connexion au réseau local"... Et enfin (re)clic sur "propriété TCP/IP" en bas du menu déroulant, dans la petite fenêtre qui apparait sur votre écran.

SLS était probablement la distribution de Linux la plus populaire à l'époque. Elle a dominé le marché jusqu'à ce que les développeurs prennent la décision de changer le format des exécutables qui n'était pas bien reçu par la base d'utilisateurs (de a.out à ELF). Pendant ce temps, Patrick J. Volkerding a décidé de modifier SLS en la nettoyant et en la paramétrant mieux. Une fois fini, il a appelé Slackware le résultat de son travail. Avec la décision impopulaire prise par SLS, Slackware l'a rapidement remplacée et est devenue la distribution dominante employée par presque tous.

Pour les mêmes raisons de frustation avec la SLS, Ian Murdock a fini par créer le projet Debian dans le deuxième semestre de &993.

Debian est principalement une distribution non commerciale, lancée avec le soutien de la Fondation pour le logiciel libre (dont j'ai déjà parlé. C'est elle qui gère la licence GPL. Elle a été fondé par Richard Stallman) ; elle a pour principal but de fournir un système d'exploitation composé uniquement de logiciels libres. Debian se prononce « Débiane » - ce nom trouve son origine dans la contraction de deux prénoms : Debra, la femme du créateur du projet et Ian, le créateur en personne (sa femme l'appelle "Dieu", parait-il...).

La distribution contient environ 18 000 paquets (packages) logiciels élaborés et maintenus par un millier de développeurs. Debian est réputé pour sa fiabilité et son gestionnaire de paquets original (APT), au format de fichiers .deb, permettant les mises à jour et garantissant un système homogène. Le gestionnaire APTGET est particulièrement reconnu et pratique. Il gère notablement bien les dépendances (en clair, il reconnait les packages dépendants des autres packages et les implémente de lui-même, à l'inverse de ce qui peut se produire lorsqu'on utilise le gestionnaire RPM sur la RedHat ou la SuSE).

Debian est le nom de l'organisation, parfois utilisé pour désigner la distribution GNU/Linux cependant d'autres projets sont également en développement, notamment le hurd, "cœur" du système d'exploitation GNU (le fameux projet de Stallman, celui-là même qu'il avait commencé sans l'avoir - à ce jour - terminé... ce qui lui a valu de se faire, bien involontairement, damer le pion par Linus Torvald. Cf. Le petit reportage de l'article précédent). Des projets de portage vers d'autres noyaux sont aussi en cours : Debian GNU/Hurd et Debian GNU/kFreeBSD pour les plate-formes x86 ainsi que Debian GNU/NetBSD pour les plate-formes x86 (famille de microprocesseurs INTEL) et Alpha.

La distribution Red Hat fonctionne à l’aide d’un modèle économique Open Source, basé sur un code ouvert, un développement communautaire, des services d’assurance qualité professionnels et une assistance client fonctionnant par abonnement. Les développeurs prennent les sources du noyau Linux et l’améliorent pour qu’ils correspondent à certains besoins. Le code qu’ils produisent est ouvert, ainsi d’autres programmeurs peuvent y ajouter des adaptations et des améliorations. Lorsqu’un problème est découvert, toute une communauté d’utilisateurs peut coopérer pour trouver une solution. Certains affirment que le processus de développement dans sa globalité est plus rapide et moins cher qu’un modèle propriétaire pour lequel le code n’est pas mis a disponibilité des utilisateurs.

Red Hat vent des abonnements d’assistance, de formations et de services d’intégration qui aident les clients à utiliser les logiciels open source. A l'inverse de SuSe, qui utilise YaST, RedHat utilise l'installateur Anaconda (pour donner un exemple de l'une des multiples différences qui peuvent marquer entre elles les distributions Linux).

La Redhat était autrefois complètement gratuite. Depuis 2003, ce n'est plus tout à fait le cas. RedHat a pour vocation de vendre des OS orienté professionnel. Cependant, la fusion Redhat/Fedora Core (autre distribution) a permi à la société RedHat de poursuivre la distribution de projets gratuits. En clair (et en gros) : RedHat c'est payant (du moins pour le SAV). Fedora, c'est gratuit. Mais c'est la même chose... Sauf que Fedora pourrait être considéré comme la version Béta de la Redhat.

SuSE est une distribution d'origine allemande et éditée par la société Novell. Cette dernière est connue pour être à l'origine du protocole de communication SPX/IPX, ex-concurrent de TCP/IP pour le réseau Internet et aujourd'hui obsolet. Pour en savoir plus sur les architectures réseaux :

http://hautrive.free.fr/reseaux/architectures/protocoles-de-reseaux.html

Novell est aussi connue pour avoir commercialisé toute une gamme de NOS server appellés "NetWare", là encore aujourd'hui obsolet (notemment en raison de la concurrence des Windows Server 2000 et 2003)

La première version de cette distribution apparue au début de l'année 1994, faisant de SUSE la distribution Linux commerciale la plus ancienne encore existante. Le 4 Novembre 2003, Novell annonça qu'il désirait acquérir SuSE pour 210 millions de dollars. L'acquisition fut finalisée en Janvier 2004 et le nom de l'entreprise fut changé en SUSE Linux après le rachat par Novell. Le programme d'administration propriétaire de SUSE, YaST2, allait alors publiquement sortir sous licence GPL, rendant ainsi la distribution entièrement libre aux yeux de la Free Software Foundation. Ce n'était pas le cas (me semble-t-il...) auparavavant puisque ce logiciel ne répondait jusqu'alors pas aux normes POSIX. La SuSE est l'une des premières distributions à mettre l'interface Gnome et KDE sur un pied d'égalité (on peut choisir l'une ou l'autre à volonté, ce qui n'est pas toujours les cas sur d'autres distributions). Elle est reconnue pour sa fiabilité et sa facilité d'utilisation... mais peut sans aucun doute frustrer les connaisseurs de Linux, puisque tout est "déjà fait" dessus, pour ainsi dire. Cependant, pour un débutant, tout comme Mandriva et quelques autres, elle présente de bons avantages.

Le 3 novembre 2006, la maison mère Novell a signé un accord historique avec la société Microsoft portant sur trois volets : l'amélioration de l'interopérabilité de SuSE avec Microsoft Windows, une licence réciproque sur l'utilisation des brevets et un accord sur la commercialisation et la promotion des deux solutions. L'annonce de la collaboration de Novell avec Microsoft a été plutôt mal perçue par une bonne partie de la communauté Linux. On peut encore se demander ce qui en découlera pour l'avenir, puisque d'un côté on peut y voir une ouverture de Gates pour Linux... ou, à l'inverse, une sorte d'attaque biaisée de Microsoft sur le monde linux (Microsoft essayant depuis plusieurs années tantôt de rendre la GPL illégale, tantôt, de se l'approprier... T'as raison, Gros Bill, fais toi plaisir...).

Mandriva Linux est un OS libre GNU/Linux édité par la société française (En France, on a des IDEES! si, si... ) Mandriva. Il intègre les deux environnements de bureau les plus connus sous Linux, GNOME et KDE.

En 1998, la société française Mandrakesoft S.A crée la distribution Mandrakelinux. Ce n'est qu'en 2005, après le rachat de la société brésilienne Conectiva que société et produit sont rebaptisés Mandriva et Mandriva Linux. Elle est basée sur Red Hat 5.1, et c'est pourquoi la première version porte le numéro 5.1. C'était une version de Linux pour serveurs et stations de travail conçue pour être simple à utiliser. A l'époque, RedHat refusait de permettre l'installation par défaut de KDE. La MandrakeLinux 5.1 comblait, entre autre, ce manque. Elle existe en versions gratuites (téléchargeables) et en versions payantes (Vendues en boîtes, mais ce n'est pas très cher... En gros, le coût de la boîte et de la doc à l'intérieur, justement), comportant documentation et support.

Mandriva Linux est une distribution assez populaire du fait, notamment, de la facilité d'usage de ses outils d'installation et de configuration (RPM). Elle est, de ce fait, souvent conseillée aux débutants. La distribution supporte complètement ou partiellement de nombreuses langues (73 langues en 2004) et fut l'une des premières à présenter une interface d'installation graphique basée sur le langage Perl et GTK entièrement internationalisée, ce qui explique son succès en Russie, notamment. Elle a toutefois la réputation de ne pas toujours être très stable ou de comporter des bugs (cela étant, par expérience, je peux vous dire qu'elle fonctionne for bien).

À l'époque de Mandrakelinux, une nouvelle version stable était publiée tous les six à huit mois. Après la fusion avec Conectiva, Mandriva a adopté un cycle de sortie annuel qui débuta avec la Mandriva Linux 2006. Les objectifs étaient notamment:

  • donner plus de temps au développement de nouvelles fonctionnalités

  • rallonger la durée de support (une seule version par an à maintenir au lieu de deux)

  • se rapprocher du monde de l'entreprise, qui préfère des logiciels plus stables (et donc plus anciens, car testés plus longtemps)

La contrepartie à l'espacement des sorties est un retard plus prononcé sur les nouveautés logicielles.

On pourra citer d'autres distributions célèbres, comme Ubuntu (très prisée, elle aussi, par les débutant), Gentoo ou Knoppix, l'une des premières distributions "live".

Les distributions "Live", justement... Parlons-en... (enfin, si vous ne vous êtes pas encore pendus sous l'avalanche d'informations de cet article, naturellement).

Un Live CD stocke un système d'exploitation exécutable sans installation, appelé aussi distribution Live ou CD bootable.

Le concept de Live CD a été utilisé en premier par Slackware Linux dès 1995, puis fut développé de 1999 à 2002 par DemoLinux. Ce n'est cependant qu'avec la Knoppix (réalisée à partir de Debian) que ce type de système a pris son essor, aux alentours de l'année 2003. D'autres distributions Live CD ont rapidement suivi. On peut prendre pour exemple la "Mandriva One", la Ubuntu Live, la Knoppix, donc, ou les minidistrib comme "Damn small linux". Ces distributions ne s'installent pas. Ce sont des versions allégées destinées à être chargées dans la mémoire RAM de votre ordinateur. Avant d'en utiliser une, il faut donc bien sûr s'assurer que vous disposez d'une configuration physique suffisante pour supporter l'utilisation d'une distribution live. Pour Ubuntu live, par exemple, il vous faudra 512 Mo de mémoire RAM. Il existe même certaines distributions live qui ne nécessitent que... 16 Mo de RAM. Dans la plupart des cas, les outils essentiels des distributions sont implémentées dans les versions live. Sur ubuntu live, par exemple, vous avez OpenOffice (la version "linuxienne" d'Office de Microsoft) ou l'outil de partitionnement QtParted (équivalent de PartitionMagic... TRES TRES TRES pratique, croyez-moi!!!).

Il existe aussi des "distributions" orientées "boites à outils" pour accéder au disque dur de votre ordinateur en cas de plantage. On peut déjà le faire avec n'importe quelle distribution live, notemment avec Knoppix, mais il existe des "projets" susceptible de vous aider à récupérer vos données en cas de problèmes. C'est le cas, notamment, de SystemRescueCD, OS qu'on pourrait même qualifier d'indispensable puisqu'il comporte tout le nécessaire pour vous permettre d'effectuer des tâches d'administration sur l'ordinateur telles que la création et l'édition de partitions sur le disque dur. Il possède un certain nombre d'utilitaires avancés (parted, partimage, fstools, ...) ou plus basiques (editors, midnight commander, network tools). Le noyau du système supporte la majorité des formes de partionnement (ext2/ext3, reiserfs, xfs, jfs, vfat, ntfs, iso9660). Il possède aussi le programme ntfs-3G, ce qui permet d écrire/modifier des données sur des partitions ntfs (ce qui n'était pas possible auparavant, puisque le système de gestion de fichier NTFS est en code fermé et jalousement protégé par Microsoft (on peut décemment se demander comment ces outils évolueront avec l'apparition du nouveau système ZFS de Sun Microsystem, soit dit en passant. Cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Zettabyte_File_System).

Bref, l'utilisation d'un liveCD, pour résumer, est un bon moyen de découvrir ce qu'est Linux. Il faut savoir que certains de ces LiveCD peuvent aussi s'installer sur votre disque dur et devenir, ainsi, un OS à part entière.

Pour récupérer ces distributions...

Vous pouvez vous rendre sur les sites Web des sociétés éditrices de ces systèmes d'exploitation. Il vous suffira de les télécharger. Les liveCD, sur ce plan, est particulier. Il vous faudra en faire des images-disques (des .iso) avant de les graver, sinon, elles ne se lanceront pas au démarrage de votre machine (car bien entendu, c'est au démarrage de votre poste qu'elles se lancent... Il ne suffit pas de les poser dans votre lecteur et de double cliquer dessus ensuite - c'est même tout l'intéret du concept).

Laquelle choisir??...

Parmi les quelques 400 distributions existantes...

Je dirais, de base, n'importe laquelle... du moins, si vous avez déjà des affinités avec l'outil ou si vous êtes informaticien (ou si vous utilisez un LiveCD). Cependant, si vous êtes "monsieur tout le monde" en la matière (comme je le suis moi-même - ce n'est pas péjoratif, loin de là), il ne faut pas se leurrer. Il vaut mieux commencer par une distrib' qui soit à votre portée. Une Mandriva, une SuSE ou une Ubuntu seraient bien, pour débuter. Elles sont faciles à installer (j'écrirai un article au sujet de l'installation et de la désinstallation) et facile d'utilisation - pour tout ce qui est utilisation courante, en tout cas (en clair, pour une utilisation bureautique). En plus, vous aurez toujours l'avantage d'avoir la communauté Linux, sur le Web, pour vous aider dans l'administration de votre OS.

J'ajouterais, sur ce point, que pour installer une distribution Linux, vous ne serez pas obligé de "sacrifier" votre Windows - qui reste bien pratique, sinon souvent indispensable, de nos jours. Nul n'est besoin de formater votre Disque Dur. Il vous suffira de le partionner en conséquence (avec PartitionMagic, par exemple, ou même avec un liveCD de type Ubuntu Live pour utiliser QTParted, dont j'ai parlé plus haut).

Vous verrez, c'est fun... et ça coûte rien, en plus! ;-)

Et au bout du compte, vous pourrez peut-être bénéficier des outils vous permettant de configurer votre ordinateur pour accueillir le gestionnaire d'interface Béryl, comme montré dans la petite vidéo, ci-dessus... La classe, non??

29 avril 2007

Linux - Kesako???


Documentaire.-.Nom.De.Code.Linux.-.(alte
Vidéo envoyée par scalp85

Pour une fois (sans doute pas la dernière, puisque je suis en plein dedans...), je vais parler d'autres choses que de cinéma ou de littérature. Je vais parler de LINUX. J'aurais probablement l'occasion, par la suite, de parler d'autres systèmes d'exploitations, Serveur ou non.

Je commence cet article par la diffusion d'un reportage de 52 minutes, environ, diffusé sur Arte. Je vous le conseille, il est rééllement passionnant (mais faut être patient, vu sa durée il mettra pas mal de temps à se charger) et présente remarquablement bien les tenants, les enjeux et les aboutissements de l'OS Linux.

«Hello everybody out there using minix - I'm doing a (free) operating system (just a hobby, won't be big and professional like gnu) for 386(486) AT clones.» (Linus Torvald - Date "historique". Sur le forum Usenet comp.os.minix, le 5 octobre 1991)

Linux est un OS (Opérating System - autrement dit, un système d'exploitation) écrit en partie en "C". Il peut même, suivant les cas, être qualifié de NOS (Network Opérating System... Un système d'exploitation orienté réseaux - un serveur, en clair). Son logo (et sa mascotte) est "Tux", un manchot (et non pas un pingouin, comme je l'ai souvent entendu). Créé en 1991, à la suite du projet GNU (acronyme récursif signifiant Gnu's Not Unix - "GNU" n'est pas Unix) lancé par Richard Stallman au début des années 80, il prend une part de plus en plus importante sur le marché des serveurs, en concurrençant le géant aux petits pieds Microsoft (Pour en savoir plus sur GNU, je vous invite vivement à cliquer sur le lien Wiki: http://fr.wikipedia.org/wiki/GNU). Doté d'une réputation de stabilité (mais pas toujours de "propreté", contrairement aux OS d'une autre famille de descendants d'Unix que sont les distributions BSD), Linux présente l'avantage d'avoir son code source "ouvert" (open source), ce qui ne veut pas dire systématiquement "gratuit"... même si nombre des distributions Linux le sont effectivement. En revanche, cela signifie que son code source est publié sur le Web, téléchargeable et modifiable.

En effet, lorsque le Finlandais linus Torvald a choisi de créer son OS, à partir de "Minix" (un OS léger, clone d'Unix, basé sur un micronoyau), il avait pour objectif de monter un outil créé collectivement, téléchargeable gratuitement sur internet, évolutif et communautaire. Un OS qui devait pouvoir progresser en permanence, grâce à l'aide de programmeurs dispersés dans le monde entier... et, au départ, qui devait non pas concurrencer avec la philosophie du code fermé, mais permettre à tous, même au plus pauvre des étudiants, d'utiliser un OS sur son ordinateur. Mais très vite, il est entré dans la philosophie du projet GNU, il est devenu le symbole du logiciel libre face au capitalisme du système dit "fermé" (je reprends là les termes de la définition que l'on donne généralement, grossièrement, de GNU).

Linux se définit de deux manières. Tout d'abord, il s'agit d'un OS libre, multitâche (exécute plusieurs tâches simultanées), multi-plateforme (liant l'ordinateur et le soft) et multi-utilisateur (plusieurs utilisateurs peuvent profiter simultanément des mêmes ressources sur le même OS) de type UNIX ("tout est fichiers"). Il se caractérise aussi par son interopérabilité. En réalité, nous devrions parler non pas de Linux, dans ce cas, mais de GNU/Linux, puisqu'au delà du noyau (nommé aussi "Kernel"), l'OS est équipé des utilitaires GNU (prononcer "Gnou"... oui, je sais: à vos souhaits!!) conçu par Richard Stallman (par ailleurs concepteur du célèbre compilateur GCC) dans le cadre de son projet, qu'il avait initié au MIT (Massachussetts Institut of Technology). GNU/Linux est l'appellation promue par la Free Software Foundation (FSF) pour rappeller que l'OS représente le résultat de la convergence de plusieurs projets, qui comprends aussi, par ailleurs, le système de fenêtrage X Window et quelques logiciels développé par les équipes disparates de BSD (j'en reparlerai ultérieurement, mais il s'agit d'une autre famille affiliée à UNIX: les "FreeBSD, NETBSD et OPENBSD").

Si l'on devait rééllement définir Linux, on devrait alors s'en tenir au nom du Noyau (le coeur du système, qui fournit une interface pour utiliser le matériel...). En clair, il s'agit là de la couche qui joint le matériel et l'OS. C'est une notion importante, en informatique. C'est aussi la base, du reste, du concept de virtualisation des OS (par exemple VMWARE) et des hyperviseurs (comme XEN), puisque ces derniers créent une couche supplémentaire entre le matériel et le(s) noyau(x) pour gérer simultanément un ou plusieurs système d'exploitations virtuels). Par extension, donc, Linux désigne la combinaison Kernel/utilitaires systèmes, mais techniquement, ça reste impropre (c'est à signaler car monsieur "Tong", aka Richard Stallman, le pauvre, se voit, bien involontairement, légèrement déposséder d'une pourtant bien juste notoriété. D'ailleurs, si ça continue - ou s'il n'est pas sage - on va tous en coeur le surnommer Digger Stèleman... Soyons sérieux... Stallman est un génie, si, si, c'est vrai. Stallman rule, tiens!).

Linux réponds au normes "POSIX", nom d'une famille de standards définies depuis 1988 par l'IEEE et formellement désignée IEEE 1003. POSIX est un accronyme imaginé par richard Stallman en réponse à la demande de l'IEEE d'un nom facilement mémorisable. Il signifie "Portable Operating System Inteface. Il désigne l'ensemble des standards API (Application Programming Interface ou "Interface de programmation : des interfaces permettant de définir la manière dont un composant informatique peut communiquer avec un autre. Le "X" exprime l'héritage UNIX de l'API) des logiciels destinés exclusivement à fonctionner sur des variantes du système UNIX.

POSIX spécifie dans près de 15 documents différents les interfaces utilisateurs et les interfaces logicielles. La ligne de commande standard et l'interface de script est le Korn shell (mais souvent, on trouve aussi le Bash). Les autres commandes, services et utilitaires comprennent awk, echo, ed, et des centaines d'autres. Les services d'entrées/sorties de base (fichiers, terminaux, réseau) doivent être présents (pour les spécifications POSIX sur les attributs de fichiers, voir Spécifications POSIX sur les attributs de fichiers).

Une suite de tests pour POSIX accompagne le standard. Il est appelé PCTS (POSIX Conformance Test Suite, Suite de tests pour la conformité POSIX).

Au nombreuses entités collaborent au développement de Linux : des particuliers, des organisations comme la Fondation pour le logiciel libre ainsi que des petites et grandes entreprises commerciales comme IBM (pour son OS AIX), Sun Microsystems (avec leur fameux Solaris), HP (avec HPux), Oracle (avec Mysql), etc.

Linux, est protégé par la Licence publique générale GNU, ou GNU GPL pour GNU General Public License en anglais. Il s'agit d'une licence qui fixe les conditions légales de distribution des logiciels libres du projet GNU. Richard Stallman et Eben Moglen, deux des grands acteurs de la Free Software Foundation, en furent les premiers rédacteurs. Sa dernière version est la GNU GPL version 2 de 1991 et une troisième version est en cours d'écriture.

Elle a depuis été adoptée, en tant que document définissant le mode d'utilisation, donc d'usage et de diffusion, par de nombreux auteurs de logiciels libres. La principale caractéristique de la GPL est le copyleft, qui consiste à « détourner » le principe du copyright (les droits d'auteurs) pour préserver la liberté d'utiliser, d'étudier, de modifier et de diffuser le logiciel et ses versions dérivées.

La GPL est la licence de logiciel libre la plus utilisée. Il est à noter qu'elle a une licence sœur, la GNU LGPL (GNU Lesser General Public License et plus anciennement GNU Library General Public License) qui en est une version modifiée pour être moins contraignante quant à son utilisation dans un contexte de cohabitation avec des logiciels propriétaires. Elle a une autre licence sœur, la GFDL (GNU Free Documentation License) qui elle est applicable aux manuels, livres ou autres documents écrits.

En pratique, Linux se présente comme un système d'exploitation relativement classique. Il permet l'installation de nombreux outils, logiciels et progiciels. Il est compatible avec à peu près tout matériel standard à condition de trouver les pilotes (drivers) correspondant. Cependant, il se distingue tout particulièrement avec son invitation de commande, qui descend tout droit de la philosophie UNIX. En effet, c'est grâce à cette "invitation de commande" ou "terminal" (plus communément appellé le "Shell") que tout est possible sous Linux.

On peut absolument tout gérer en lignes de commandes : connexions réseaux, internet, configuration du poste, création de scripts, de fichiers, programmation, gestion des services et des périphériques, sécurité... tout. Comme indiqué ci-dessus, le Shell réponds aux normes POSIX, ce qui inclut tout une famille de commandes. On parlera ici de "langage interprété" (à contrario du langage machine, des langages assembleurs ou des les langage compilés, comme le C, le C++, ou le cobol), et notamment du "Bash", du Csh, du Korn Shell et du C-Shell.

Bash, acronyme de Bourne-again shell, est l'interprète de commandes libre du projet GNU. Son nom est un jeu de mots (Bourne again / born again, « né de nouveau » ou encore « réincarné ») sur le shell historique d'Unix, le Bourne shell. Basé sur ce dernier, il apporte de nombreuses améliorations, provenant notamment du Korn shell et du C shell. Il faut savoir, soit dit en passant, que les systèmes Unix - à ma connaissance, y compris le SystemV qui a justement servi de base à la norme POSIX - n'ont pas d'interfaces graphiques. Il ne s'agit donc, visuellement, que d'une sorte de gros Shell.

E an pratik, à koi ca ressembl leterminalchelle ? me direz-vous? (en langage SMS, bande de bras cassés!)

(ou en bon français, pour ceux qui suivent:)

Et en pratique, à quoi ça ressemble, le terminal Shell?

A ceci:

Image:Bash screenshot.png

Pour vous donner une petite idée de la façon dont ça marche... à la quatrième ligne, vous remarquerez la commande "ls -al", ainsi que les multiples réponses de types "-rw-r--r-- Nom_du_fichier". La commande ls -al signifie, en substance, que l'utilisateur dstone (une simple déduction, puisque celui-ci se trouve dans le répertoire /home/dstone... Cf ligne 2. Monsieur, avec sa commande "pwd", nous a donc fait l'honneur de se présenter...) a demandé la liste (ls) complète (option -a) des fichiers du répertoire courant avec leurs droits utilisateurs (option -l)... "ls -al", donc. En pratique, tout à fait entre parenthèse, en général un simple ls -l suffit...

Le principe d'une commande - en dehors du cas particulier des scripts - est donc d'avoir une racine de commande (quelqu'un sait s'il y a un meilleur terme???), disons "ls", ici, ou "pwd", "cd", etc... suivi - si nécessaire - d'un ensemble d'options. Le tout s'exécute immédiatement, selon un programme "interpréte" qui va le traduire en instructions (d'où "langage interprété") lu ligne par ligne (ce qui différencie les langages interprétés des langages compilés) et nous offre le résultat comme sur un plateau de moules.

Bon... Après, faut savoir comprendre le résultat, c'est sûr... Et effectivement, à ce stade, et si on le souhaite, il faut s'investir dans l'outil.

Cela étant, pour un utilisateur moyen, une distribution peut-être largement utilisée sous une forme tout à fait classique, via son interface graphique (Gnome ou KDE), comme ceci :

Image:Gnome-2.18.png

C'est beaucoup moins effrayant, n'est ce pas? Et bien entendu, on peut gérer à peu près les mêmes choses qu'avec le Shell (plus ou moins efficacement, ceci dit). C'est d'autant moins effrayant, du reste, que depuis quelques années, d'autres projets d'interfaces graphiques orientées 3D ont fait leur apparitions. A commencer par le gestionnaire de fenêtres "Compiz", qui fonctionne autant avec KDE qu'avec Gnome. On peut avoir un petit aperçu des capacités de "Compiz" lorsqu'il tourne sur un server graphique XGL :

Image:Xgl videoonedge.png

Et c'est beaucoup mieux dans la réalité... (spécialement avec les effets de "floating" et de transparence). Toujours est-il que Linux n'a pas attendu l'Aéro de Microsoft pour intégrer la 3D dans ses bureaux. Linux et MacOS X l'ont fait bien avant. Bien sûr, ce type d'effet est inutile (ou doit l'être) si votre distribution est orientée serveur. Dans ce cas, d'ailleurs, il est souvent impossible d'intégrer Compiz à votre distribution (comme c'est le cas sur SuSE 10 Enterprise Server, comme j'ai pu moi-même le constater). Mais sur une distribution cliente classique, vous n'aurez aucun mal à installer Compiz (sauf si la configuration de votre matériel vous l'interdit, naturellement). Cela étant, le Gnome et le KDE classique fonctionnent très bien, eux aussi...

Je soulignerai, pour finir, que nombreux groupes s'efforcent de promouvoir les distributions Linux. On parle alors de "communautés Linux" (il est à noter aussi, au passage, que Microsoft cherche assez bizarrement à diffuser le concept de "communauté Windows" pour en quelque sorte concurrencer Linux sur le terrain de la convivialité informatique - ce qui, à mon propre sens, est non seulement ridicule, est un non sens, mais en plus ne veut rien dire).

Les prochains sujets Linux que je traiterai...

-Les distributions

-OpenOffice

- le Shell et les langages interprétés (présentation un peu plus approfondie du sujet).

1 avril 2007

Ab Irato, enfin! Enfin... presque!

Le court "Ab Irato", réalisé par Sir Erwan Le GAC, dont j'ai parlé dans le cadre d'un précédent article, étant presque terminé (enfin!) je ne peux qu'inviter les intéressés (c'est à dire la Terre entière) à venir faire un saut sur le site consacré au court métrage.

L'adresse?

http://www.myspace.com/padre_abirato.

Courez-y, làààààààà!!!!

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17 février 2007

Dédicaces - Les chroniques vaticanes.

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"Par les lignes ennemies,

En ces temps troublés,

Les infidèles sont victorieux.

Par la très Sainte Croix,

Par le fer et le sang,

L'esprit et la cendre,

De la semence viendra l'heure

[de la Jérusalem céleste]

Aux cris de Deus le volt,

Et par la grâce d'INRI,

Ecce homo.

Nous conduirons la colère du seigneur."

Codex de saint Hisnault (2955 - 3037 AC) - Découvert en 3484 AC. Introduction. Ed. 6006 AC. Bibliothèque de new London (collection "histoire". Traduction de Terry Pullman). Confédération des planètes unies.

_achauffn_b_copie_copieLa grande conflagration (3995 - 4013 AC) : Reste à ce jour le conflit le plus destructeur de l'histoire de l'humanité. Deux courants s'y opposèrent : la pensée libérale de Matthiew Zachary et le déterminisme divin du Vaticanisme (la primauté de l'Eglise sur la société et l'individu). On évalue le nombre de victimes à dix milliards de morts et de disparus [...]

La grande conflagration. Définition historique de l'encyclopédie de la confédération des planètes unies. Ed. Novembre 6031 AC.

parkinsonengrenage2Josborn2bleu1

deusiraerequiemmorte

Oyé, oyé, bonnes gens !

En ce jour de l'an de grâce du 17 février 2007, les chroniques vaticanes - Le berceau de Zachary - sont enfin sorties. Après moults mois de travail (et quelques autres de retard, oui, je sais), l'ouvrage - dont je suis modestement l'auteur (:-)) - a été édité chez Harfang. Le livre est donc disponible dès à présent aux magasins Légué de Dreux (La rose des vents) et de Chartres. Le sujet ? L'histoire de l'avenir sur 2000 ans, regroupées en douze nouvelles. De 2311 à 3095 AC, de la constitution des EUE à la montée en puissance de la République Vaticane, de l'histoire de Willis Parkinson à celle de Christopher Osborn.... Roman noir, western, cyberpunk, catastrophe, guerre, drame et politique... Action, suspens et théologie... Douze nouvelles pour vous faire plaisir, pour vous évader ou vous donner matière à débat.

Je vous donne donc rendez-vous à Dreux, au magasin Légué ("La rose des vents", donc), situé au centre-ville, dans la rue piétonne. J'y ferai une séance de dédicace le 24 février entre 14 heures et 18 heures. Venez nombreux ! Je serai disponible pour répondre à toutes vos questions... (Je me ferai un plaisir de faire de même via mon blog, naturellement). Il est aussi possible que je fasse une autre séance, prochainement, à la Fnac de Chartres (mais rien n'est sûr, pour le moment - je vous tiendrai au courant).

A très bientôt !

Christian Aubin.

PS. Les illustrations ci-dessus sont tirées directement de l'ouvrage. Erwan Le Gac, réalisateur du court métrage Ab Irato, a généreusement accepté de les créer pour le reccueil. On peut l'en remercier : elles sont toutes superbes.

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L'Ombre hait la Lumière
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